Récits illustrés

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 Deux heures pas gaies gaies
Dans un sauna pourtant gay

Un poil de stress
Ma queue se dresse
Dans le sillon
De l'excitation

A l'appel des sirènes
J'entre dans l'arène
Celle où l'eau mouille
Et voguent les couilles

Des bites m'interpellent
Mais manquent à l'appel
Les bombes du sauna gay
(Et non la bombe d'Enola Gay)

Car ici, rien d'atomique
Que de l'anatomique
T'es là, tu niques
Même si Jean, c'est Monique

Un ancien  militaire
Aux moustaches mousquetaire
En faim, sans fin il erre
Dans des couloirs déserts

De très-très vieux fossiles
Sans fard ni faux-cils
Chassent leur jeunesse
Et serrent un peu les fesses

Muets, la tête basse
Le temps qui passe
Enfin, ils attendent
Mais jamais ne bandent

Je croise des demi-molles
Mais point de grandes folles
Ici, on rame à la pagai e
Et les gays ne sont pas gais

Dans la moiteur du hammam
On n'y voit pas de dames
D'ailleurs, on n'y voit goutte
Et rares ceux qui y goûtent

Le jacuzzi fait ses bulles
Personne ne s'embulle
L'eau tarde à se réchauffer
Pas de risque d'étouffer

Le sauna semble désert
A l'horizon, pas de dessert
On n'y savoure que la chaleur
De quelques sombres hâleurs

Un habitué marmonne
tout seul, comme une nonne
J'en ai vu défiler bien d'autres
Bien d'autres curieux apôtres

Le lieu est impeccable
Le personnel affable
Et l'hygiène est hyper au top
Mais les clients sont des taupes

Quand même, pour la route
J'ai pris un casse-croûte
Un obscur quinquagénaire
De ceux qui jadis bandèrent

Il m'a longtemps pris en bouche
Puis je me le suis enfilé
Puis je me suis défilé
Pour prendre ma douche

Tout ça manquait de folie
ça manquait aussi d'oeufs au lit
Aussi, j'y reviendrai me bi-soigner
Mais cette fois-là, bien accompagné

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Dimanche 23 décembre 7 23 /12 /Déc 20:24
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Dans un sauna libertin
J'ai croisé un mille pieds
Qui t'a tripoté en toute hâte
Te fouillant en quête de butin

Dans le bouillonnement du jacuzzi
Des hommes aiguisaient leur fusil
Ils nettoyaient vigoureusement leur arme
Quand le coup est parti, sans charme

Dans l'humide hammam
J'ai goûté une belle dame
J'ai sué sur elle à grosses gouttes
Cuit à point, comme au mois d'août

Dans la chaleur sèche du sauna
J'ai ouvert les portes de l'enfer
Je t'ai prise à l'endroit, à l'envers
Et depuis, plus rien ne m'étonna


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Jeudi 23 juin 4 23 /06 /Juin 21:23
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  Les corps lascifs du réveil brumeux, l'esprit en accord avec le corps, la peau érectile des matins câlins.
  J'ouvre les yeux, premier regard, premier sourire. Café apporté au lit, monsieur sait vivre, madame apprécie. Quelques mots échangés, sur les rêves de la nuit, sur la volupté du sommeil. Rien qui éveille, juste de la douceur et du respect pour nos esprits encore embrumés. Plateau descendu, regards amoureux, les corps se glissent une nouvelle fois dans les draps. Nos peaux se rencontrent, nos corps se fondent, des sourires encore.
  Lentement, au rythme matinal nos mains caressent et progressent. Nos sexes délicatement découverts, nos caresses accordent leur cadence. Le temps s'arrête, doucement nos corps reprennent vie.
  Que j'aime quand mon esprit encore au ralenti est dépassé par ce corps qui réagit. Sans un mot cette fois, je dégage une jambe pour qu'enfin tu viennes à moi. J'ai envie de ton sexe dans le mien pour célébrer cette nouvelle journée. Et tu viens, ton pénis entre, millimètre par millimètre, dans mon antre accueillante. Instant suspendu où aucun corps ne bouge plus. Juste profiter de cet instant de délicieuse fusion. En un mouvement, tu m'amènes sur toi, me susurres à l'oreille des mots doux. Je profite de cette position pour te câliner, pendant que mon corps lui, s'exprime seul en un va et vient sensuel. Quand les sens sont prêts à exploser, tu changes de position, et viens derrière moi. Quelques à-coups longs et jouissifs. Ton sexe se retire pour revenir se blottir bien au chaud. Les saccades s'accélèrent jusqu'au moment ultime de ta jouissance. En un râle ton corps se tend, quelques soubresauts et mes soupirs de plaisir qui s'échappent.
  Nos corps s'allongent, mon sexe frémit encore, ta respiration encore saccadée, tes doigts me fouillent. Quelques instants plus tard c'est moi qui m'arc-boute dans une dernière jouissance. Nos regards se croisent encore, un long baiser humide clôt cette matinée câline.


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Dimanche 24 septembre 7 24 /09 /Sep 14:38
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Lui : - Ce soir, ça me dirait bien que tu m'attaches. Tu es d'accord ?
Un sourire radieux qui veut dire oui.

La soirée passe, tranquillement, comme si de rien était.

Lui : - Je vais me prendre une douche et tout préparer.
Nouveau sourire.
Elle : - En attendant, je vais lire quelques textes sur Internet, pour me mettre en condition.

Avant de prendre ma douche, je me rase le sexe jusqu'à sa base et je me refais une "coiffure" intime pour bien lui présenter la chose, pour que mon pénis offre à ses yeux et à sa bouche le meilleur de lui-même.
Je sors de la salle de bain. J'installe le décor. Je fixe les cordes à chaque pied de lit et règle les sangles pour me retrouver crucifier sur le drap. Je sors de la boîte à malices le plug et un gode et je les dépose sur une serviette avec le tube de gel. Je prends le bandeau, je le mets sur mes yeux et je m'allonge, comme un grand X offert sur le lit, un oreiller callé sous la tête.
Je l'entends arriver dans la chambre. Je bande déjà. Je bande depuis que je suis sorti de la douche et si quelqu'un m'avait vu mettre en place tous les préparatifs, la queue au garde-à-vous, cela aurait sûrement été du plus haut comique.

Elle : - Tu vas devoir attendre un peu, je vais prendre ma douche...
Lui : - Ne t'inquiète pas, je ne bouge pas d'un poil...

L'eau arrête de couler. Les minutes s'allongent et je n'ai toujours pas débandé d'un millimètre. L'attente est délicieuse. J'entends la mise au point automatique de l'appareil photo se mettre en marche. Clic! je suis dans la boîte. Clic! Clic! Clic! Elle tourne autour de sa proie, puis je sens le contact de sa main sur la mienne. Elle la prend, l'étire et l'attache. Elle me frôle, m'embrasse dans le creux du poignet et m'enjambe pour aller attacher l'autre main. Nouveau bisou dans le creux de la main droite. Elle me caresse le bras et passe aux jambes. Je suis écartelé, je sens que ça tire au niveau des aines, mais cette infime douleur musculaire fait partie du jeu.

Elle a fini de me ligoter. Au loin, dans le salon, quelques échos de jazz primal, quand la soul  music cherchait encore sa voie. Elle grimpe sur moi, se couche comme un missionnaire prendrait son pied. Elle m'embrasse, rentre sa langue dans ma bouche, fuit la mienne. C'est elle qui dirige. Elle se retire, laisse passer quelques secondes et, d'un coup, s'asseoit sur ma figure en collant son sexe contre ma bouche. C'est savoureux, chaud et humide. son clitoris est gonflé, dur comme un petit noyau d'olive que je suçote en guise d'apéritif.

Elle se relève et descend le long de mon corps, en me léchant la poitrine, me mordillant le bout des seins tout en faisant glisser sa main jusqu'à mon sexe. Elle se positionne entre mes cuisses et d'une main relève mon membre tandis que l'autre me caresse les couilles, les englobe et s'insinue entre mes fesses. Elle me prend dans sa bouche. Je suis aveugle, je ne peux pas savoir ce qu'elle me fait, je ne suis plus qu'une sensation de plaisir. Est-ce qu'elle me branle ? Est-ce qu'elle me suce ? Est-ce qu'elle me lèche ? Mes bras et mes jambes se tendent, tout mon corps voudrait la saisir, mais je reste prisonnier de ses désirs.

J'entends le tube de gel éjaculer et aussitôt une sensation froide me saisit, entre les fesses. Elle me tartine de miel avant de laisser le gode ou le plug me butiner. Sa main est un peu fébrile, elle n'arrive pas à glisser l'engin dans mon anus. Je voudrais l'aider, l'accueillir de mes deux mains, mais je suis immobilisé, je la laisse faire. Le pénis artificel glisse entre mes fesses sans trouver l'entrée, mais qu'importe...
Elle fait couler un peu de salive dans sa main, en enduit mon sexe, le saisit à pleine main et le guide vers son fourreau où il s'enfonce en douceur. De son autre main, elle continue à essayer de me sodomiser, puis elle renonce, appuie ses deux mains contre mes cuisses et entame son va-et-vient sur moi.

Elle se dégage, tire mon membre vers le bas et se remet en selle, cette fois-ci face à mes pieds et elle recommence son manège. Elle monte, descend, monte, descend. Elle accélère et s'arrête soudainement. Elle retourne entre mes jambes puis me détache un pied. J'ai compris le message. Je replie le genou et lève mon bassin. Elle m'écarte les fesses, reprend un peu de gel et me masse l'anus avec. Elle positionne le gode et l'enfonce. Cette fois, je suis sûr que c'est le gode, beaucoup plus gros, je sens son gland qui me pénètre et s'installe confortablement dans mon intérieur. Elle me prend et me suce en même temps. Je suis à la fois femme et homme et je sens monter un orage gigantesque, tout aussi masculin que féminin. Un cri de bête sort de ma bouche, une chaleur intense me brûle les entrailles et mon sperme jaillit, je tremble de partout, je tire sur les sangles. Je ne suis plus qu'un orgasme.

Je reste là, figé dans mon plaisir. J'entends qu'elle retourne à la salle de bain, l'eau coule. Je suis toujours attché. Et soudain, le délice, le nec plus ultra, une serviette mouillée, brûlante se pose sur mon sexe. C'est encore mieux que les restos chinois après un plat de nems...

Elle me libère et m'enlève le bandeau. Je lui souris, elle me sourit.

Lui : - Tu veux que je te fasse jouir, maintenant ?
Elle : - Oui...

Et je lui rendis mon plaisir, sans doute pas au centuple, car cela aurait été impossible, mais ma bouche et mes mains l'ont remerciée près d'une heure sans répit et Elle vous en dira peut-être un peu plus une autre fois...



 

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Mardi 22 août 2 22 /08 /Août 13:45
- Publié dans : Récits illustrés - Voir les 12 commentaires

    Depuis que nous nous sommes rencontrés, même vivant ensemble, jamais nous n'avons quitté ces conversations msn, qui restent des cordons ombilicaux  nous reliant l'un à l'autre dès que l'on se sépare, même le temps d'une journée de travail. Avec tous ces smileys qui remplacent incomplètement les sourires qui nous éclairent.


  Elle
: je sors de la douche. Avec ce temps, si tu étais là, je sais ce qu'on ferait :)
  Lui : je crois que même avec un grand soleil, on le ferait quand même :)
  Elle: :)
  Elle: bon je reste pas dans cette tenue ça va énerver tout le monde :)
  Lui : je le crains.... :)
  Lui : reste juste un petit peu énervée... je finirai de t'énerver complètement ce soir :)
  Elle: ça marche pas comme ça monsieur :)
  Elle : et elle s'amuse :)
  Le transfert de "Animation4.gif" est terminé.
  Lui : renversant ! Un moment j'ai eu peur. Avant que l'animation se mette en marche, j'ai craint que tu nous ponde un oeuf :)
  Elle : c'est une photo que j'avais faite hier. T'avais du la voir déjà
  Lui : oui :)
  Elle : moi qui est moins l'esprit tordu que toi elle me faisait plutôt penser à un début de cabriole :)
  Lui : tordu ? tu vas voir, je vais te faire filer droit, moi :)
  Elle : je voudrais bien voir ça...viens par là toi :)
  Lui : tout de suite !
  Elle : chiche

    Dix minutes se passent

  Elle : hum dois je refroidir tout de suite? :)
  Lui : Donne-moi cinq minutes et je suis là... mais je repars aussitôt après, (après quoi d'ailleurs ?),  j'ai du boulot, moi :)
  Elle : :) je t'attends

    J'explique à mes collègues de boulot que j'ai oublié un truc chez moi et je m'enfuis comme un voleur. Je bande déjà. A peine cinq minutes de voiture pour aller à la maison et je ne pense plus qu'à ça. Je gare la voiture, j'ai envie d'arracher les boutons de ma chemise, mais je ne peux décemment pas le faire encore : le voisin lave sa voiture. Quel con, il va pleuvoir dans un quart d'heure et il me fait perdre trente secondes de mon temps précieux. Je bande encore. Je grimpe l'escalier en courant, j'ouvre la porte. Pas un bruit dans la maison. Je n'entends pas tes doigts tapoter le clavier de l'ordi. C'est bon signe. Je me déshabille dans l'entrée et je file complètement à poil vers la chambre. Je bande toujours.
    Tu es là. Dans le lit, couchée sur le côté. Je vois à tes yeux que les dix-quinze minutes d'attente ont été bien employées. Je me jette sur le lit et je me précipite sur ton sexe. J'empoigne tes cuisses et je colle ma bouche comme un baiser fougueux après des semaines d'absence. Ma langue fouille rageusement, je suis en rut et elle te prend sans égard.
    Dans cette étreinte, tu t'es retournée sur le ventre, la tête enfouie dans l'oreiller. Je prends du recul, imprègne ma main de salive pour en enduire mon sexe. Je le prends en main et je le conduis vers tes fesses qui se soulèvent toute seules et s'offrent à moi. Je te pénètre, doucement, d'un seul coup. La salive sur mon sexe et ta propre excitation transforment aussitôt ton vagin en un fourreau douillet. Et je te fourre. J'ai une envie animale de toi. Je vais et je viens, puis je m'arrête et je te laisse faire. Je ne bouge plus, ce sont tes fesses et ton bassin qui ont pris le rythme en main. Je me laisse conduire d'avant en arrière. Je colle ma tête contre ta joue, chaque millimètre de ma peau est contre la tienne et je suis en toi. Puis je reprends les commandes. Ma queue reprend vie et je te pilonne, de plus en plus vite. Nos souffles s'accélèrent aussi, j'inspire et j'expire au rythme exact de mes va-et-vient et tu m'accompagnes. Je hurle mon orgasme, bestialement, et mon cri se transforme en rire et tu ris aussi, remplie de moi.
  - Je t'aime
  - Je t'aime
    Quelques mots doux, des sourires complices et je me rhabille en vitesse. Je repars au boulot. Je prends un truc qui traîne dans la voiture et je reviens dans mon bureau, le truc à la main (j'avais bien dit que j'avais oublié un truc).

    Je t'ai fait l'amour comme un amant. Tu m'as fait l'amour comme une amante. Nous sommes redevenus amants. Nous avons toujours été amants.



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Jeudi 17 août 4 17 /08 /Août 19:15
- Publié dans : Récits illustrés - Voir les 5 commentaires

Trois heures de l'après-midi, tu es parti...Comme tu me l'as conseillé j'ai regardé les derniers liens que tu as ajoutés sur notre blog et, comme prévu, ils m'ont plu. Au détour de ces sites je me dis que je devrais écrire quelques lignes, et peut être faire quelques photos.
Je souris à l'idée de te les envoyer sur msn pendant que tu travailles. J'imagine déjà ta réaction, l'idée fait son chemin.

Je vais dans la chambre, les lectures, les envies d'écrire, mes pensées pour toi, et puis mes souvenirs en voyant ce lit défait et encore rempli de nos corps à corps d'hier...
Mon sexe s'électrise, je m'allonge sur le lit. L'appareil photo? ah oui j'y repense, mais il est trop loin et moi j'ai trop faim. Ecrire? je souris encore, j'aurais certainement deux trois choses à raconter, mais pas maintenant.
J'enlève mes vêtements, ma main parcourt mon sexe, je suis déjà humide. Mes doigts caressent, vont et viennent, rien ne monte. Et puis mon esprit s'envole vers toi, j'imagine ton visage entre mes jambes, mes doigts sont ta langue. Le plaisir monte. Mes doigts caressent encore, mon corps se tend, plaisir en suspend. Ma tête encore t'imagine arriver derrière moi et me prendre ainsi. Le plaisir décuplé, mon corps se durcit une dernière fois, mes doigts n'ont plus qu'à appuyer sur le dernier bouton. Un long frisson parcourt mon corps et ma tête. Je me lève, la tête qui tourne, je vais chercher l'appareil photo, mes mains tremblent encore. Un, deux, trois clichés, les photos sont prises. Up sur l'écran l'article est écrit en cinq minutes. Durant tout ce temps tu n'étais pas là certes, mais tu n'as pas quitté mon esprit une seconde, le temps que je prenne mon envol.


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Lundi 14 août 1 14 /08 /Août 16:09
- Publié dans : Récits illustrés - Voir les 11 commentaires
    La libido, c'est comme un voyage en péniche au pays des écluses. Il y a des hauts et des bas. Parfois, il faut attendre un peu que le niveau remonte pour pouvoir poursuivre sa route.

    Il y a les impatients, ceux qui ont horreur des contraintes et saisissent le prétexte, le bas alibi de la libido basse, pour changer carrément de moyen de locomotion. Ceux-là seront toujours déçus, se heurtant un jour ou l'autre à un monstrueux bouchon devant un péage d'autoroute.

    Il y a ceux qui décident de jeter l'ancre. Juste pour un temps. Et puis le temps s'étire, on jette une deuxième ancre pour conforter ses amarres. Et puis on trouve l'endroit joli. Et, finalement, pourquoi repartir ? On n'est pas bien ici ?

    Il y a ceux qui se disent : "Tiens et si j'en profitais pour aller faire un tour ailleurs?" Oh, pas un grand, juste un petit détour hors des sentiers battus. Ils abandonnent leur embarcation en toute confiance, l'alarme est branchée et la bitte d'amarrage d'une solidité à toute épreuve. Un dernier coup d'oeil en arrière et hop! vogue la galère. Souvent, ceux-là ne trouvent plus rien à leur retour. Ils avaient simplement oublié qu'ils s'étaient promis, il y a quelque temps, de réparer la toute petite voie d'eau qui suintait dans la cale.

    Et puis il y a ceux qui savent où la paix niche, qui connaissent les vertus de l'attente. L'abstinence volontaire est une bombe à retardement. Mais l'abstinence involontaire et passagère peut être une arme de séduction lascive, un défi à relever, un château à reconstruire, l'occasion de lever le nez du guidon pour se remettre en selle. Ceux-là n'ont jamais rien perdu à attendre. Quand la libido reprend son cours (et elle le reprend toujours), le paysage devient merveilleux, on retrouve des sensations d'amants des premiers jours, je me reglisse en toi avec la sage expérience d'un fleuve et la fougueuse passion d'un torrent.

    Eclusons un verre et retournons au lit de la rivière...

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Jeudi 10 août 4 10 /08 /Août 21:24
- Publié dans : Récits illustrés - Voir les 7 commentaires






Un jour dans ma boîte j'ai reçu ce fantastique mail qui s'appelle "corps et âmes", ...une vague déferlante d'une libido jamais défaillante. Et vu d'ici? ça donnerait à peu près ça :




Nos corps enlacés jamais lassés
Nos peaux à peaux électrisées
Doucement ta bouche descend
Sur mes seins déjà consentants
Ta langue s'enhardit
Une chaleur qui m'envahit
Lentement, tes lèvres m'explorent
Mes yeux sont clos pendant que s'ouvre mon corps
Le moment que je préfère :
Quand tu te glisses
Sans en avoir l'air
Entre mes cuisses
Délicatement écartées
Ta bouche continue de m'exciter
Un baiser délicatement placé
Je ris émoustillée
Et puis enfin ta langue sur mes lèvres
Provoque un sourire sur mes lèvres
Tu explores ce lieu
Que personne que toi ne connait mieux
Tu vas et tu viens
Ta langue et tes mains
Je ne sais plus je ne sais pas
Qui caresse ici bas
Je me laisse aller
Je soupire de plaisir
Emprunte de désir
Ton pouce me pénêtre
Des va et vient, je tremble de tout mon être
Puis il ressort et file là où tu sais
D'un doigt d'expert où tu as tes entrées
Ta langue encore
Ton doigt qui me déflore
Mon corps se tend
En un ultime instant
Mon sexe s'efface
Puis revient en place
Une onde parcourt mon corps
Et ma tête dans tout ça? Elle crie encore

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Samedi 22 juillet 6 22 /07 /Juil 14:40
- Publié dans : Récits illustrés - Voir les 4 commentaires
   Cet après-midi, Il était au travail et Elle, à la maison. Tous deux pianotaient à l’ordinateur, chacun de leur côté, excités par la valse des visiteurs qui se baladaient sur le site très personnel qu’ils venaient de créer trois jours avant. Deux regards séparés de quelques kilomètres mais deux âmes rapprochées par la magie d’Internet et de msn.
    Tu t’aperçois que j'ai laissé un message sur un nouveau fil « Pour amateurs (trices) d’histoires coquines… »
[19:28:54] Elle : mais tu me suis partout t'as lu laquelle? Moi celle du camping et ça m'a un peu énervée.
    Dans notre langage, « énerver » signifie « exciter ».
[19:29:44] Lui : non, j'ai pas lu. Juste vu que ça devrait être intéressant à lire. Là,  j'ai pas le temps, mais tu devrais peut-être l'ajouter à nos liens et lui laisser un com sur son blog pour dire qu'on l'a mis dans nos liens...
[19:30:58] Elle : oui faut que j'en lise un peu plus pour voir quand même si c'est pas bof.

    Retour à la maison. Repas chinois préparé par toi. La machine à café chauffe. En attendant, je vais m'asseoir devant mon ordi au salon et tu prends place devant le tien, à portée de mes mains. Nous lisons de concert l’histoire du camping, puis la suivante, puis la suivante.
    Je me lève pour aller chercher le café et le rapporte au salon. Je roule ma clope. Tu roules la tienne.
    Tous deux nous ne pensons plus qu’à une chose. La même chose.
- Lui : On prend quand même le temps de boire le café ? Non ?
    Tu me souris. De ce sourire qui veut dire « Viens ! » et rien d’autre.
    Je te prends par la main, te lève et t’entraîne dans la chambre.
      Debout dos à m
oi, contre le lit, tu t'immobilises. Je me plaque contre toi et te retire le chemisier puis dégrafe le soutien-gorge que tu fais glisser et laisses tomber par terre. Tu dénoues le paréo qui t'enserre les reins. Tu ne portes rien dessous. Je baisse mon short qui rejoint en boule le tee-shirt déjà abandonné. Je me colle encore un peu plus contre toi, le sexe dressé contre tes fesses. J'entoure tes épaules d’une main et l’autre va droit vers ton sexe. Une fente déjà frémissante de ce que tu as lu et qui s’ouvre sans difficulté. Le clitoris est gonflé, dur comme une petite pierre lisse. Ta main droite se glisse entre nous, tu saisis mon membre et commence à le branler tandis que je fais de même en t’embrassant dans le cou.
      Je m’appuie sur toi et te fais basculer sur le lit. Tu te mets aussitôt à quatre pattes, les fesses levées et la tête dans les draps, offerte, dans l’attente de la pénétration.
    Pas tout de suite. Je me mets derrière toi, me penche sur ta croupe que je prends à deux mains, l’écarte et glisse ma langue dans ton sexe. C’est chaud, légèrement acide de la chaleur de l’après-midi, excitant à souhait. Je me relève, tu tends la main derrière toi, prends mon s
exe et le guide entre tes fesses. Ton vagin est à point et je donne de grands coups de reins qui te font exhaler des soupirs de plus en plus bruyants. Je ralentis, m’arrête, reprends très lentement. Je sors entièrement mon sexe et te pénètre à nouveau, jusqu’à la garde. Stop. Encore. Stop. Encore, puis j'accélère et m’arrête juste avant de jouir.
    Je te retourne, te couche sur le dos et t’installe sur moi. Je ferme les yeux et te laisse conduire à ton rythme. J'ai les yeux fermés, mais je sais que tu me regardes, que tu vois le plaisir inscrit sur mon visage. Tu adores ça. Sans ouvrir les yeux, je mets mon index droit dans ma bouche et le suce longuement, l’enduit de salive. Je sais que tu me vois et tu sais très bien ce que cela signifie.

    Tu poursuis ta chevauchée. Ma main droite te contourne et se plaque contre tes fesses. L’index se colle contre ton anus. Il est déjà lubrifié comme il faut par nos fluides mélangés, mais je le masse et enfin l’introduit. Tu soupires, accélères à ton tour tandis que je m’efforce de suivre tes va-et-vient.
    Nous n'en pouvons plus, la chaleur est sans pitié. Nos deux corps ruissellent de tous leurs pores. Je te soulève des deux mains, tu te mets sur le dos et j'entre à nouveau en toi, pour la dernière mission. Tu relèves les genoux, bascules le bassin pour mieux me recevoir. De tes deux mains, tu écartes l’intérieur de tes jambes pour mieux me céder la place. Je vais et je viens, tu gémis à nouveau puis lâche :
- Jouis.
    Le signal. Je ne pense plus à rien, je suis en toi, je suis à toi, je suis toi. Et je te rejoins bruyamment, en trois petits cris étouffés contre ton oreille.
- Lui : Je savais bien qu’on ne pouvait pas attendre après le café.
    Tu ris devant nos deux corps trempés de sueur. nous entrons dans la douche et nous nous sourions béatement, comme deux amants à la fin de leur première rencontre.
    Le café est froid. Nous avons connu pire. Je m'assois à l’ordi et commence à raconter ce qui vient de se passer. J'ai presque fini.
- Lui : C’est pénible, rien qu’à raconter, je bande encore…
- Elle : Viens !


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Jeudi 20 juillet 4 20 /07 /Juil 23:01
- Publié dans : Récits illustrés - Voir les 6 commentaires

Nous, ailleurs...

@erotictac

twitter-small.jpg

Souvent, quelque fois, peut-être, vous pourrez toujours nous croiser sur Twitter, en cent quarante caractères car nous n'en manquons jamais.

 

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Bisextible

avatar-tumblr.png

Sur Tumblr, nous avons un compte pour illustrer les tweets de @erotictac avec des photos (de caractères) empruntées de-ci, de-là sur Internet. 

 

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Erotictac

dsc-0725.jpg

Nous avons un autre compte tumblr, cette fois-ci réservé aux nouvelles érotiques.

W3C

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