Cet après-midi, Il était au travail et Elle, à la maison. Tous deux pianotaient à l’ordinateur, chacun de leur côté, excités par la valse des visiteurs qui se baladaient sur le site très personnel qu’ils venaient de créer trois jours avant. Deux regards séparés de quelques kilomètres mais deux âmes rapprochées par la magie d’Internet et de msn.
    Tu t’aperçois que j'ai laissé un message sur un nouveau fil « Pour amateurs (trices) d’histoires coquines… »
[19:28:54] Elle : mais tu me suis partout t'as lu laquelle? Moi celle du camping et ça m'a un peu énervée.
    Dans notre langage, « énerver » signifie « exciter ».
[19:29:44] Lui : non, j'ai pas lu. Juste vu que ça devrait être intéressant à lire. Là,  j'ai pas le temps, mais tu devrais peut-être l'ajouter à nos liens et lui laisser un com sur son blog pour dire qu'on l'a mis dans nos liens...
[19:30:58] Elle : oui faut que j'en lise un peu plus pour voir quand même si c'est pas bof.

    Retour à la maison. Repas chinois préparé par toi. La machine à café chauffe. En attendant, je vais m'asseoir devant mon ordi au salon et tu prends place devant le tien, à portée de mes mains. Nous lisons de concert l’histoire du camping, puis la suivante, puis la suivante.
    Je me lève pour aller chercher le café et le rapporte au salon. Je roule ma clope. Tu roules la tienne.
    Tous deux nous ne pensons plus qu’à une chose. La même chose.
- Lui : On prend quand même le temps de boire le café ? Non ?
    Tu me souris. De ce sourire qui veut dire « Viens ! » et rien d’autre.
    Je te prends par la main, te lève et t’entraîne dans la chambre.
      Debout dos à m
oi, contre le lit, tu t'immobilises. Je me plaque contre toi et te retire le chemisier puis dégrafe le soutien-gorge que tu fais glisser et laisses tomber par terre. Tu dénoues le paréo qui t'enserre les reins. Tu ne portes rien dessous. Je baisse mon short qui rejoint en boule le tee-shirt déjà abandonné. Je me colle encore un peu plus contre toi, le sexe dressé contre tes fesses. J'entoure tes épaules d’une main et l’autre va droit vers ton sexe. Une fente déjà frémissante de ce que tu as lu et qui s’ouvre sans difficulté. Le clitoris est gonflé, dur comme une petite pierre lisse. Ta main droite se glisse entre nous, tu saisis mon membre et commence à le branler tandis que je fais de même en t’embrassant dans le cou.
      Je m’appuie sur toi et te fais basculer sur le lit. Tu te mets aussitôt à quatre pattes, les fesses levées et la tête dans les draps, offerte, dans l’attente de la pénétration.
    Pas tout de suite. Je me mets derrière toi, me penche sur ta croupe que je prends à deux mains, l’écarte et glisse ma langue dans ton sexe. C’est chaud, légèrement acide de la chaleur de l’après-midi, excitant à souhait. Je me relève, tu tends la main derrière toi, prends mon s
exe et le guide entre tes fesses. Ton vagin est à point et je donne de grands coups de reins qui te font exhaler des soupirs de plus en plus bruyants. Je ralentis, m’arrête, reprends très lentement. Je sors entièrement mon sexe et te pénètre à nouveau, jusqu’à la garde. Stop. Encore. Stop. Encore, puis j'accélère et m’arrête juste avant de jouir.
    Je te retourne, te couche sur le dos et t’installe sur moi. Je ferme les yeux et te laisse conduire à ton rythme. J'ai les yeux fermés, mais je sais que tu me regardes, que tu vois le plaisir inscrit sur mon visage. Tu adores ça. Sans ouvrir les yeux, je mets mon index droit dans ma bouche et le suce longuement, l’enduit de salive. Je sais que tu me vois et tu sais très bien ce que cela signifie.

    Tu poursuis ta chevauchée. Ma main droite te contourne et se plaque contre tes fesses. L’index se colle contre ton anus. Il est déjà lubrifié comme il faut par nos fluides mélangés, mais je le masse et enfin l’introduit. Tu soupires, accélères à ton tour tandis que je m’efforce de suivre tes va-et-vient.
    Nous n'en pouvons plus, la chaleur est sans pitié. Nos deux corps ruissellent de tous leurs pores. Je te soulève des deux mains, tu te mets sur le dos et j'entre à nouveau en toi, pour la dernière mission. Tu relèves les genoux, bascules le bassin pour mieux me recevoir. De tes deux mains, tu écartes l’intérieur de tes jambes pour mieux me céder la place. Je vais et je viens, tu gémis à nouveau puis lâche :
- Jouis.
    Le signal. Je ne pense plus à rien, je suis en toi, je suis à toi, je suis toi. Et je te rejoins bruyamment, en trois petits cris étouffés contre ton oreille.
- Lui : Je savais bien qu’on ne pouvait pas attendre après le café.
    Tu ris devant nos deux corps trempés de sueur. nous entrons dans la douche et nous nous sourions béatement, comme deux amants à la fin de leur première rencontre.
    Le café est froid. Nous avons connu pire. Je m'assois à l’ordi et commence à raconter ce qui vient de se passer. J'ai presque fini.
- Lui : C’est pénible, rien qu’à raconter, je bande encore…
- Elle : Viens !


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Jeudi 20 juillet 4 20 /07 /Juil 23:01
- Publié dans : Récits illustrés - Voir les 6 commentaires
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