Les haïkus sont des petits poèmes japonais de 17 syllabes, composés en trois vers (5+7+5). Ils répondent à des règles plutôt strictes (pas de titre, pas de rimes, écriture au présent, pas de comparaisons ni de métaphores, des mots simples, etc.) mais ce n'est qu'un jeu et comme dans tous les jeux, il faut parfois tricher un peu, pour la beauté du jeu...





Voici les premiers
qui sont venus sous ma plume
en pensant à elle

Douche

Eau qui coule

Yeux qui roulent

Bois la semence

D’un plaisir intense

 

Au nid soit qui mâle y pense

Dans ton nid douillet

Mes baisers mouillés

Donnent naissance

A ta part de jouissance

 

Hammam

Dans ce bain brûlant

Ta bouche m’avalant

Je ferme les paupières

Et j’oublie l’hiver

 

Vases communicants

Ta bouche m’aspire

Et mon plaisir déborde

Ton corps m’inspire

Et mon désir t’absorbe

 

Angelus

Ta peau contre ma peau

Quand nos corps se mélangent

Mon âme est au repos

Et mon sexe est aux anges

 

Par-dessus tout

Sans dessous dessus

Je prends le dessus

Sans dessus dessous

En toi je me dissous

 

Cueillette

Ma bouche cueille

Ton sexe accueillant

Je t’amène au seuil

D’un plaisir gouleyant

 

Intérieur

J’aime à savourer

Ton sexe ouvert

Et m’attarder

A l’endroit, à l’envers

Avec ferveur

Sur ta beauté intérieure

Intemporel
Jaune, bleue ou noire
Qu’importe la couleur
Matin, midi ou soir
Peu m’importe l’heure
Le temps et l’espace
Ne laissent pas de trace
Quand je m’introduis
Au fond de ton nid

Au jour le jour
Ma bouche, mon sexe et mes mains
Ne remettent jamais à demain
Quand le désir se met à jour
Et que ton corps me dit bonjour

Mi la sol

Tu es à mes genoux

Mes mains sur ton cou

Je caresse tes cheveux

Tu sais ce que je veux

Ne parle pas la bouche pleine

Ça ne se fait pas, vilaine

Bois mes paroles

Etanche ma faim

Que je jouisse enfin

En mi, en la, en sol

 

A la Saint-Théodule

Ma petite chose

Je vais te dire un truc

Vivement que mon machin

Rentre dans ton bidule

Avant la Saint-Théodule

Quand bien même la rime

Se pourrait plus intime

 

A venir

Sur ton sexe nu

Ma langue ingénue

Te parle de plaisirs

Qu’importe les souvenirs

Non encore vécus

Car dans ma tête

Il y a ton cul

Qui s’entête

 

Le mot de la faim

Je te le laisse

Le texto de la fin

Et je le confesse

Je pense à tes seins

Je pense à tes fesses

Je pense que j’ai faim

 

Ludique

Juste un petit mot

Pour te dire que dans le lit

On ne jouera pas aux dominos

Et je reste poli

 

Impatience

Ma bite s’impatiente

D’explorer tes sentes

De ton corps ouvert

A toute proposition

Et ma langue s’insère

Se glisse dans ton sillon

 

Photo matons

Toujours pas de photo

De ta petite chatte

Pourtant j’ai hâte

D’y loger au plus tôt

 

Attente

Ma langue se languit

De passer la nuit

A sucer ton bouton

Et à lécher ton con

 

A table

Dans ton four je suis au chaud

Je ne suis ni dur à cuire

Ni cœur d’artichaut

Je ne vais pas m’enfuir

Et si tu me dévores

Et ben, je t’aime encore

 

Nuit câline

Quand tu seras dans mon pieu

Quand mon pieu sera en toi

J’irai jusques aux cieux

Et tu jouiras de moi