Jouer avec son imagination
Puis emprunter d'autres sillons
Des petits mots doux à l'oreille
Plug, god, liens, comme des abeilles
Qui butineraient nos deux corps
Stop... J'arrive... Encore
Dimanche 23 juillet
7
23
/07
/Juil
23:40
-
Publié dans : Textes courts illustrés
15
Comme j'aime ces instants...Te voir te caresser, les yeux fermésJe bois des yeuxTon corps enflamméPrêt à monter aux cieuxMes doigts pianotent De ci de làPour trouver ta noteMa main se promène làMes lèvres embrassent Lentement mon doigt chercheL'endroit où jamais tu ne te lassesJ'allume la mècheTon corps se tendMes yeux s'animentet tu te rendsTu es ma cime
Samedi 22 juillet
6
22
/07
/Juil
17:35
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Publié dans : Textes courts illustrés
7
Un jour dans ma boîte j'ai reçu ce fantastique mail qui s'appelle "corps et âmes", ...une vague déferlante d'une libido jamais défaillante. Et vu d'ici? ça donnerait à peu près ça :
Nos corps enlacés jamais lassés
Nos peaux à peaux électrisées
Doucement ta bouche descend
Sur mes seins déjà consentants
Ta langue s'enhardit
Une chaleur qui m'envahit
Lentement, tes lèvres m'explorent
Mes yeux sont clos pendant que s'ouvre mon corps
Le moment que je préfère :
Quand tu te glisses
Sans en avoir l'air
Entre mes cuisses
Délicatement écartées
Ta bouche continue de m'exciter
Un baiser délicatement placé
Je ris émoustillée
Et puis enfin ta langue sur mes lèvres
Provoque un sourire sur mes lèvres
Tu explores ce lieu
Que personne que toi ne connait mieux
Tu vas et tu viens
Ta langue et tes mains
Je ne sais plus je ne sais pas
Qui caresse ici bas
Je me laisse aller
Je soupire de plaisir
Emprunte de désir
Ton pouce me pénêtre
Des va et vient, je tremble de tout mon être
Puis il ressort et file là où tu sais
D'un doigt d'expert où tu as tes entrées
Ta langue encore
Ton doigt qui me déflore
Mon corps se tend
En un ultime instant
Mon sexe s'efface
Puis revient en place
Une onde parcourt mon corps
Et ma tête dans tout ça? Elle crie encore
Samedi 22 juillet
6
22
/07
/Juil
14:40
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Publié dans : Récits illustrés
4
Cet après-midi, Il était au travail et Elle, à la maison. Tous deux pianotaient à l’ordinateur, chacun de leur côté, excités par la valse des visiteurs qui se baladaient sur le site très personnel qu’ils venaient de créer trois jours avant. Deux regards séparés de quelques kilomètres mais deux âmes rapprochées par la magie d’Internet et de msn.
Tu t’aperçois que j'ai laissé un message sur un nouveau fil « Pour amateurs (trices) d’histoires coquines… »
[19:28:54] Elle : mais tu me suis partout t'as lu laquelle? Moi celle du camping et ça m'a un peu énervée.
Dans notre langage, « énerver » signifie « exciter ».
[19:29:44] Lui : non, j'ai pas lu. Juste vu que ça devrait être intéressant à lire. Là, j'ai pas le temps, mais tu devrais peut-être l'ajouter à nos liens et lui laisser un com sur son blog pour dire qu'on l'a mis dans nos liens...
[19:30:58] Elle : oui faut que j'en lise un peu plus pour voir quand même si c'est pas bof.
Retour à la maison. Repas chinois préparé par toi. La machine à café chauffe. En attendant, je vais m'asseoir devant mon ordi au salon et tu prends place devant le tien, à portée de mes mains. Nous lisons de concert l’histoire du camping, puis la suivante, puis la suivante.
Je me lève pour aller chercher le café et le rapporte au salon. Je roule ma clope. Tu roules la tienne.
Tous deux nous ne pensons plus qu’à une chose. La même chose.
- Lui : On prend quand même le temps de boire le café ? Non ?
Tu me souris. De ce sourire qui veut dire « Viens ! » et rien d’autre.
Je te prends par la main, te lève et t’entraîne dans la chambre.
Debout dos à moi, contre le lit, tu t'immobilises. Je me plaque contre toi et te retire le chemisier puis dégrafe le soutien-gorge que tu fais glisser et laisses tomber par terre. Tu dénoues le paréo qui t'enserre les reins. Tu ne portes rien dessous. Je baisse mon short qui rejoint en boule le tee-shirt déjà abandonné. Je me colle encore un peu plus contre toi, le sexe dressé contre tes fesses. J'entoure tes épaules d’une main et l’autre va droit vers ton sexe. Une fente déjà frémissante de ce que tu as lu et qui s’ouvre sans difficulté. Le clitoris est gonflé, dur comme une petite pierre lisse. Ta main droite se glisse entre nous, tu saisis mon membre et commence à le branler tandis que je fais de même en t’embrassant dans le cou.
Je m’appuie sur toi et te fais basculer sur le lit. Tu te mets aussitôt à quatre pattes, les fesses levées et la tête dans les draps, offerte, dans l’attente de la pénétration.
Pas tout de suite. Je me mets derrière toi, me penche sur ta croupe que je prends à deux mains, l’écarte et glisse ma langue dans ton sexe. C’est chaud, légèrement acide de la chaleur de l’après-midi, excitant à souhait. Je me relève, tu tends la main derrière toi, prends mon sexe et le guide entre tes fesses. Ton vagin est à point et je donne de grands coups de reins qui te font exhaler des soupirs de plus en plus bruyants. Je ralentis, m’arrête, reprends très lentement. Je sors entièrement mon sexe et te pénètre à nouveau, jusqu’à la garde. Stop. Encore. Stop. Encore, puis j'accélère et m’arrête juste avant de jouir.
Je te retourne, te couche sur le dos et t’installe sur moi. Je ferme les yeux et te laisse conduire à ton rythme. J'ai les yeux fermés, mais je sais que tu me regardes, que tu vois le plaisir inscrit sur mon visage. Tu adores ça. Sans ouvrir les yeux, je mets mon index droit dans ma bouche et le suce longuement, l’enduit de salive. Je sais que tu me vois et tu sais très bien ce que cela signifie.
Tu poursuis ta chevauchée. Ma main droite te contourne et se plaque contre tes fesses. L’index se colle contre ton anus. Il est déjà lubrifié comme il faut par nos fluides mélangés, mais je le masse et enfin l’introduit. Tu soupires, accélères à ton tour tandis que je m’efforce de suivre tes va-et-vient.
Nous n'en pouvons plus, la chaleur est sans pitié. Nos deux corps ruissellent de tous leurs pores. Je te soulève des deux mains, tu te mets sur le dos et j'entre à nouveau en toi, pour la dernière mission. Tu relèves les genoux, bascules le bassin pour mieux me recevoir. De tes deux mains, tu écartes l’intérieur de tes jambes pour mieux me céder la place. Je vais et je viens, tu gémis à nouveau puis lâche :
- Jouis.
Le signal. Je ne pense plus à rien, je suis en toi, je suis à toi, je suis toi. Et je te rejoins bruyamment, en trois petits cris étouffés contre ton oreille.
- Lui : Je savais bien qu’on ne pouvait pas attendre après le café.
Tu ris devant nos deux corps trempés de sueur. nous entrons dans la douche et nous nous sourions béatement, comme deux amants à la fin de leur première rencontre.
Le café est froid. Nous avons connu pire. Je m'assois à l’ordi et commence à raconter ce qui vient de se passer. J'ai presque fini.
- Lui : C’est pénible, rien qu’à raconter, je bande encore…
- Elle : Viens !
Jeudi 20 juillet
4
20
/07
/Juil
23:01
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Publié dans : Récits illustrés
6
Nous aimerions ouvrir une page pour que ceux qui ont un blog "sage" puissent venir y déposer des textes un peu plus crus ou des photos un peu plus "sensibles" (mais sans vulgarité) que dans leur petit chez-eux tout public. Qu'en pensez-vous ? Etes-vous intéressés par cette proposition ?
Vous pouvez nous laisser vos textes en commentaires et vos photos sur "contact"...ou directement sur notre mail
Jeudi 20 juillet
4
20
/07
/Juil
15:17
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Publié dans : La lumière s'écrit sur vos corps (vos participatio
5
Les fantasmes de Monsieur
Les fantasmes de Madame
Nous font grimper aux cieux
Sept marches pour un sésame
Mais pour nous accompagner
Retournez en première page
Cliquez sur la petite image
Un fantasme doit se gagner
Mercredi 19 juillet
3
19
/07
/Juil
22:53
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Publié dans : Histoires à deux voix (fantasmes)
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Notre relation a démarré sur la gamme des plaisirs. Comme deux gamins que nous ne sommes plus, nos esprits se sont enflammés avec des mots de corps et de cul. Entre sourire et envie nous ne l'avons pas vu venir, cette relation en devenir. Et pourtant, au-delà du tumulte des corps nous nous sommes aimés passionnément. Une surprise, la cerise sur le gateau, deux amants fous de leurs ébats et amoureux fous. Un cadeau que tous les jours nous déballons, avec un plaisir toujours immense.
J'aime quand au détour d'un mot cru nos sourires s'élargissent, nos regards brillent et que là, ici et maintenant nous faisons l'amour. J'aime quand dans notre lit au détour de nos lectures respectives une main effleure et que nos corps s'abreuvent. J'aime quand tu m'écris un fantasme que nous réalisons le soir même. J'aime toutes nos manières de faire l'amour, notre recherche du plaisir de l'autre et du notre. Et surtout, par dessus tout j'aime cette tendresse même quand tu me prends sur une chaise...
Mercredi 19 juillet
3
19
/07
/Juil
10:38
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Publié dans : Textes courts illustrés
3
Ici et ailleurs
Dans tes bras
Dans tes draps
Toujours et partout
Je prends tout
Positions
Un petit missionnaire
Un petit tête à tête
Une petite levrette
Et tes yeux toujours verts
A la folie
Quelques mots d’amour
Un bisou dans le cou
J’aime te faire la cour
Un peu, beaucoup
Petite bière
Pour ma mise en bière
Je m’adresserai d’abord
A une rombière
Qui fait bander les morts
8 Mars
En cette journée de la femme
Je ne te déclarerai pas ma flamme
Je garde au sec mon allumette
Pour la journée de la levrette
Hommage ou dessert
Si les cuisses se desserrent
Garde-moi pour le dessert
Je ne suis jamais à court
Pour un petit aller-retour
Libido
Donne-moi l’adresse
De ta libido
Que je la caresse
Dans le bas du dos
Unis vers l’univers
Quand mon regard croise
Tes jambes qui se décroisent
Je le dirige vers
La naissance d’un univers
Où mes yeux grand ouverts
Se plongent dans tes yeux verts
Tandis que jouissent nos corps
Encore et encore…
Ouverture
Je mordille tes seins
Sans autre dessein
Que de les durcir
Que de t’adoucir
Pour mieux t’ouvrir
Humide et offerte
Vive et alerte
Comme un sourire
Ile au trésor
Ancré au creux
De tes reins
Tel un marin
Tout heureux
D’être à bon port
Je fouille ton corps
Je cherche avec hâte
Ton trésor de pirate
Caché bien profond
Tout au fond de ton con
Mercredi 19 juillet
3
19
/07
/Juil
00:58
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Publié dans : Mots courts crus (textos et haïkus)
1
Intemporel
Jaune, bleue ou noire
Qu’importe la couleur
Matin, midi ou soir
Peu m’importe l’heure
Le temps et l’espace
Ne laissent pas de trace
Quand je m’introduis
Au fond de ton nid
Au jour le jour
Ma bouche, mon sexe et mes mains
Ne remettent jamais à demain
Quand le désir se met à jour
Et que ton corps me dit bonjour
Alunissage
Atterrir
Sur ta lune
Amerrir
Sur tes dunes
M’échouer
Avec délice
Et me noyer
Entre tes cuisses
Imagination
Quand je t’imagine
Assise sur ma pine
Et bien je bande
Et j’en redemande
Ite missa est
Boire à ton calice
Le juteux vin de messe
De ma coupe à tes lèvres lisses
Il n’y a qu’un pas quand je me baisse
Le tchat
La souris joue au tchat
Le chat joue avec la souris
La souris ouvrit sa chatte
Et le chat lui sourit
Tu tires ou tu pointes ?
Mon désir pointe
Le bout de son nez
Ne sois pas étonnée
Si je te pointe
Etc.
Je veux jouir
Et cætera
Et puis dormir
Entre tes bras
Chienne de vie
Ma queue dans ta chatte
Chienne à quatre pattes
Je me sens animal
Quand je t’empale
Festin
Je vais te dévorer
Des yeux
Je vais te savourer
Au pieu
Je vais adorer
Tes sept cieux
Mercredi 19 juillet
3
19
/07
/Juil
00:57
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Publié dans : Mots courts crus (textos et haïkus)
0
Douche
Eau qui coule
Yeux qui roulent
Bois la semence
D’un plaisir intense
Au nid soit qui mâle y pense
Dans ton nid douillet
Mes baisers mouillés
Donnent naissance
A ta part de jouissance
Hammam
Dans ce bain brûlant
Ta bouche m’avalant
Je ferme les paupières
Et j’oublie l’hiver
Vases communicants
Ta bouche m’aspire
Et mon plaisir déborde
Ton corps m’inspire
Et mon désir t’absorbe
Angelus
Ta peau contre ma peau
Quand nos corps se mélangent
Mon âme est au repos
Et mon sexe est aux anges
Par-dessus tout
Sans dessous dessus
Je prends le dessus
Sans dessus dessous
En toi je me dissous
Cueillette
Ma bouche cueille
Ton sexe accueillant
Je t’amène au seuil
D’un plaisir gouleyant
Intérieur
J’aime à savourer
Ton sexe ouvert
Et m’attarder
A l’endroit, à l’envers
Avec ferveur
Sur ta beauté intérieure
Intemporel
Jaune, bleue ou noire
Qu’importe la couleur
Matin, midi ou soir
Peu m’importe l’heure
Le temps et l’espace
Ne laissent pas de trace
Quand je m’introduis
Au fond de ton nid
Au jour le jour
Ma bouche, mon sexe et mes mains
Ne remettent jamais à demain
Quand le désir se met à jour
Et que ton corps me dit bonjour
Mercredi 19 juillet
3
19
/07
/Juil
00:56
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Publié dans : Mots courts crus (textos et haïkus)
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