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« Qu'on se le dise

Les gourgandines

Aiment les gourmandises

Quand elles dînent

A ma divine pine

Et goûtent mes cerises

En guise de friandise. »

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Pour plus de lisibilité et de convivialité, nous vous proposons ici les dix premières réponses à l'article "Telles sont les questions" et voici les dix suivantes (2). et les dix suivantes (3). En tout bien, tout honneur, nous commençons par les réponses des deux hôtes de ces lieux...


Elle

1 - Quelle a été ta première fois la plus jouissive ?
La première fois que l'on m'a fait un cunnilingus
 
2 - Combien d’orgasmes peux-tu avoir quand tu fais l’amour ?
Un grand et pleins de petits suivant les jours ou les nuits

3 - Quelle est pour toi la différence entre baiser et faire l’amour ?
L'amour justement
 
4 - Quels sont les mots qui t’excitent le plus ?
Tu es bandante...entre autre
 
5 - T’es-tu déjà fait(e) surprendre en train de te masturber et quelle a été ta réaction ?
Jamais ou alors en faisant exprès de me faire surprendre par Lui...

6 - Quand on te dit de faire quelque chose, cela te freine ou te stimule ?
Cela me stimule me stimule me stimule (je l'ai déjà dit?)

7 - Raconte-moi un fantasme que tu n’assouviras jamais
Faire l'amour dans une cage de verre avec une femme

8 - Raconte-moi un fantasme que tu as réalisé
Voir dans la catégorie "fantasmes"
 
9 - Raconte-moi le fantasme d’un autre ou d’une autre auquel tu as participé
Voir dans la catégorie "fantasmes"

10 - Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?
Mes fesses

11 - As-tu déjà fait l’amour avec un(e) inconnu(e) que tu n’as jamais revu(e) ?
Oui
 
12 - Demain, ce(tte) même inconnu(e) frappe à ta porte. Referais-tu l’amour avec lui ?
Non...
 
13 - Est-ce vrai que « la taille ne compte pas ? »
J'aimerais avoir des gros seins mais il paraît que ça ne compte pas...

14 - Quand tu te donnes du plaisir en solitaire, à qui penses-tu ?
A nos fantasmes, à Lui
 
15 - La fidélité de l’âme implique-t-elle la fidélité du corps ?
oui

16 - Quel est ton tabou ?
Les extrêmes
 
17 - Quelle est la question indiscrète à laquelle tu n’as jamais répondu ?
Quel a été ton plus mauvais amant? j'ai pitié...

18 - Voudrais-tu pour une heure, une heure seulement, devenir beau (belle) et con(ne) à la fois ?
Conne vraiment conne?

____________________________________

Lui


1 - Quelle a été ta première fois la plus jouissive ?

La première fois où j'ai eu un orgasme anal
 
2 - Combien d’orgasmes peux-tu avoir quand tu fais l’amour ?
Je suis allé jusqu'à 4, mais j'ai dû mettre une semaine pour m'en remettre...

3 - Quelle est pour toi la différence entre baiser et faire l’amour ?
Les baisers
 
4 - Quels sont les mots qui t’excitent le plus ?
Viens !
 
5 - T’es-tu déjà fait(e) surprendre en train de te masturber et quelle a été ta réaction ?
Jamais ou alors en faisant exprès de me faire surprendre par Elle... mais cela faisait partie du jeu

6 - Quand on te dit de faire quelque chose, cela te freine ou te stimule ?
Cela me stimule grandement

7 - Raconte-moi un fantasme que tu n’assouviras jamais
Faire l'amour avec un transexuel qui a un corps de femme de rêve et un sexe d'homme de rêve

8 - Raconte-moi un fantasme que tu as réalisé
Voir dans la catégorie "fantasmes"
 
9 - Raconte-moi le fantasme d’un autre ou d’une autre auquel tu as participé
Voir dans la catégorie "fantasmes"

10 - Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?
mon sourire

11 - As-tu déjà fait l’amour avec un(e) inconnu(e) que tu n’as jamais revu(e) ?
Non
 
12 - Demain, ce(tte) même inconnu(e) frappe à ta porte. Referais-tu l’amour avec lui ?
Il faudrait d'abord que la question onze soit positive...
 
13 - Est-ce vrai que « la taille ne compte pas ? »
la taille de quoi ? des préservatifs ?

14 - Quand tu te donnes du plaisir en solitaire, à qui penses-tu ?
A Elle (et avant Elle, à mes fantasmes)
 
15 - La fidélité de l’âme implique-t-elle la fidélité du corps ?
dans l'absolu, oui

16 - Quel est ton tabou ?
Tous les extrêmes
 
17 - Quelle est la question indiscrète à laquelle tu n’as jamais répondu ?
aucune, je réponds toujours aux questions

18 - Voudrais-tu pour une heure, une heure seulement, devenir beau (belle) et con(ne) à la fois ?
Beau et intelligent, c'est pas possible ?

___________________________________


Mélissa_Bel



1 - Quelle a été ta première fois la plus jouissive ?
Avec un inconnu


2 - Combien d’orgasmes peux-tu avoir quand tu fais l’amour ?
De 0 a plusieurs

3 - Quelle est pour toi la différence entre baiser et faire l’amour ?
Si il y a de la tendresse ou pas.

4 - Quels sont les mots qui t’excitent le plus ?
Ce ne sont pas vraiment des mots qui me stimulent...

5 - T’es-tu déjà fait(e) surprendre en train de te masturber et quelle a été ta réaction ?
Non, et ca dépend qui me surprendrait.

6 - Quand on te dit de faire quelque chose, cela te freine ou te stimule ?
Encore une fois, cela dépend... du ton sur lequel on me le demande... ;o)

7 - Raconte-moi un fantasme que tu n’assouviras jamais
Une grande orgie

8 - Raconte-moi un fantasme que tu as réalisé
Eh bien je n'en ai pas réalisé car je préfère qu'ils restent des fantasmes pour me stimuler l'esprit!

9 - Raconte-moi le fantasme d’un autre ou d’une autre auquel tu as participé
Hmmm... je n'ai pas eu cette chance!

10 - Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?
Mes cheveux.

11 - As-tu déjà fait l’amour avec un(e) inconnu(e) que tu n’as jamais revu(e) ?
Oui


12 - Demain, ce(tte) même inconnu(e) frappe à ta porte. Referais-tu l’amour avec lui ?
Je signe ou?


13 - Est-ce vrai que « la taille ne compte pas ? »
Il y a tellement d'autres choses qui entrent en ligne de compte. La pénétration n'est qu'une partie d'un grand tout. C'est une question de technique.

14 - Quand tu te donnes du plaisir en solitaire, à qui penses-tu ?
A mes fantasmes, justement!

15 - La fidélité de l’âme implique-t-elle la fidélité du corps ?
Pas nécessairement! Mais je pense que quand on est vraiment mordu, on a pas forcement envie d'aller voir ailleurs.

16 - Quel est ton tabou ?
Tout ce qui est trop extrême.

17 - Quelle est la question indiscrète à laquelle tu n’as jamais répondu ?
Hmmm... il faut vraiment beaucoup pour me choquer. Je ne vois pas.

18 - Voudrais-tu pour une heure, une heure seulement, devenir beau (belle) et con(ne) à la fois ?
Pour l'expérience! Du moment que je retrouve mon cerveau après!


_______________________

Délice 


1 - Quelle a été ta première fois la plus jouissive ?
Celle qui vint quelques temps après la "première fois" :)

2 - Combien d’orgasmes peux-tu avoir quand tu fais l’amour ?
De un à plusieurs :)

3 - Quelle est pour toi la différence entre baiser et faire l’amour ?
Au sein de notre couple, ce n'est qu'une différence de langage;), donc de "cérébralité"...

4 - Quels sont les mots qui t’excitent le plus ?
On avait dit qu'on avait le droit à un Joker, c'est cela ? :)

5 - T’es-tu déjà fait(e) surprendre en train de te masturber et quelle a été ta réaction ?
Oui, je l'ai invité à me rejoindre!
 
6 - Quand on te dit de faire quelque chose, cela te freine ou te stimule ?
Tout dépend de la manière dont c'est demandé!

7 - Raconte-moi un fantasme que tu n’assouviras jamais
Une partie fine dans le métro

8 - Raconte-moi un fantasme que tu as réalisé
Les délices d'être à la merci de deux bouches, quatres mains, deux corps et deux sexes!

9 - Raconte-moi le fantasme d’un autre ou d’une autre auquel tu as participé
Faire découvrir à un complice, le plaisir d'être yeux bandés et poignets menottés à la merci de deux femmes!

10 - Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?
Mes yeux

11 - As-tu déjà fait l’amour avec un(e) inconnu(e) que tu n’as jamais revu(e) ?
Oui

12 - Demain, ce(tte) même inconnu(e) frappe à ta porte. Referais-tu l’amour avec lui ?
Non

13 - Est-ce vrai que « la taille ne compte pas ? »
Oui, compte pour moi la manière de s'en servir.

14 - Quand tu te donnes du plaisir en solitaire, à qui penses-tu ?
C'était pas deux Joker ? c'est sur :)

15 - La fidélité de l’âme implique-t-elle la fidélité du corps ?
En tant que Libertine, je répondrai "non"

16 - Quel est ton tabou ?
Les extrèmes... SM,scato,uro, zoo,pédo...

17 - Quelle est la question indiscrète à laquelle tu n’as jamais répondu ?
Jamais, je ne vois pas, occasionnellement, celles ou il y a un Joker:)

18 - Voudrais-tu pour une heure, une heure seulement, devenir beau (belle) et con(ne) à la fois ?
Non, sans façon!!
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Elly







1 - Quelle a été ta première fois la plus jouissive ?

Avec "Lui"...c'est sans doute banal à lire mais j'étais electrisée par 2 mois d'échanges virtuels, la concrétisation a été explosive

2 - Combien d’orgasmes peux-tu avoir quand tu fais l’amour ?
2 en général, mais ça peut monter à beaucoup plus lorsqu'on passe une journée ou une nuit "sex"

3 - Quelle est pour toi la différence entre baiser et faire l’amour ?
J'aime les 2...faire l'amour pour les sentiments qui se dégagent, et baiser pour le coté animal

4 - Quels sont les mots qui t’excitent le plus ?
Joker

5 - T’es-tu déjà fait(e) surprendre en train de te masturber et quelle a été ta réaction ?
Jamais...


6 - Quand on te dit de faire quelque chose, cela te freine ou te stimule ?
Ca me stimule, je suis plutôt soumise que dominante
 
7 - Raconte-moi un fantasme que tu n’assouviras jamais
J'ai assouvi bcp de fantasmes...ceux pas encore assouvis le seront certainement un jour...


8 - Raconte-moi un fantasme que tu as réalisé
Triolisme, il y a longtemps, c'était qq chose qui m'attirait énormement


9 - Raconte-moi le fantasme d’un autre ou d’une autre auquel tu as participé
Joker

10 - Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?
Ma cambrure
 
11 - As-tu déjà fait l’amour avec un(e) inconnu(e) que tu n’as jamais revu(e) ?
Non...et ça ne me tente pas ...

12 - Demain, ce(tte) même inconnu(e) frappe à ta porte. Referais-tu l’amour avec lui ?
Non, voir ci dessus ;)

13 - Est-ce vrai que « la taille ne compte pas ? »
Non, pas à mon gout, je n'ai pas de plaisir avc les sexes trop petits :-s j'ai besoin d'être remplie...

14 - Quand tu te donnes du plaisir en solitaire, à qui penses-tu ?
à lui, depuis plus de 2 ans...

15 - La fidélité de l’âme implique-t-elle la fidélité du corps ?
Absolument....

16 - Quel est ton tabou ?
je n'en ai pas avec lui

17 - Quelle est la question indiscrète à laquelle tu n’as jamais répondu ?
Toutes les questions ont des réponses, selon le contexte...

18 - Voudrais-tu pour une heure, une heure seulement, devenir beau (belle) et con(ne) à la fois ?
Oui lol, et le rester, c'est pas plus mal ;)
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Hélène



1 - Quelle a été ta première fois la plus jouissive ?

Avec mon "grand amour" mais elles etaient toutes très jouissives avec lui...

2 - Combien d’orgasmes peux-tu avoir quand tu fais l’amour ?
De 0 à plusieurs

3 - Quelle est pour toi la différence entre baiser et faire l’amour ?
Les sentiments justement, l'amour, la tendresse,la passion, les regards amoureux.

4 - Quels sont les mots qui t’excitent le plus ?
"Tu m'excites" "Je vais jouir" "C'est bon" et pleins d'autres encore ;-)

5 - T’es-tu déjà fait(e) surprendre en train de te masturber et quelle a été ta réaction ?
Non ou pas à pas connaissance.Et j'aime me masturber devant mon partenaire


6 - Quand on te dit de faire quelque chose, cela te freine ou te stimule ?
Me stimule !


7 - Raconte-moi un fantasme que tu n’assouviras jamais
Il ne faut jamais dire jamais.

8 - Raconte-moi un fantasme que tu as réalisé
Faire une fellation à qq pdt qu'il conduit ,mais je pense qu il ne faut pas ts les assouvir justement pour qu'ils gardent leur statut de fantasmes et continue à stimuler.

9 - Raconte-moi le fantasme d’un autre ou d’une autre auquel tu as participé
Aucun

10 - Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?
Mes seins

11 - As-tu déjà fait l’amour avec un(e) inconnu(e) que tu n’as jamais revu(e) ?
Oui


12 - Demain, ce(tte) même inconnu(e) frappe à ta porte. Referais-tu l’amour avec lui ?
Non

13 - Est-ce vrai que « la taille ne compte pas ? »
Le plus important est de bien s'en servir mais de par mon experience je dirais ca compte quand meme,car y'a une difference de sensation.

14 - Quand tu te donnes du plaisir en solitaire, à qui penses-tu ?
A des exs ou hommes que je desire.


15 - La fidélité de l’âme implique-t-elle la fidélité du corps ?
Oui

16 - Quel est ton tabou ?
aucun

17 - Quelle est la question indiscrète à laquelle tu n’as jamais répondu ?
Je reponds tjs aux questions


18 - Voudrais-tu pour une heure, une heure seulement, devenir beau (belle) et con(ne) à la fois ?
Euh non ça va aller ...

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Ernestine


1. Quelle a été ta première fois la plus jouissive?
La première fois qu'il y a eu de l'amour (donc pas la toute première fois)... inoubliable...

2. Combien d'orgasmes peux tu avoir quand tu fais l'amour?
Jusqu'à quatre, je crois, parce qu'il arrive un stade où je ne comprend plus très bien ce qu'il se passe... après ça soit je dors, je suis une vraie pile électrique.

3. Quelle est la différence pour toi entre baiser et faire l'amour?
Quand on baise, on s'écoute, on prend du plaisir (normalement) ; quand on fait l'amour, on écoute l'autre (ce qui n'empêche pas de s'écouter aussi, important même) et on partage du plaisir (normalement).

4. Quels sont les mots qui t'excitent le plus?
Ca dépend comment et quand ils sont dits, donc ça va de "je t'aime mon amour" à "je t'aime ma p'tite salope"...

5. Tu t'es déjà faite surprendre en train de te masturber? Et quelle a été ta réaction?
Non ou alors on ne m'a rien dit. Ma réaction : j'imagine que ça dépend qui me surprend...

6. Quand on te dit de faire quelque chose, cela te freine ou te stimule?
Ca aurait plutôt tendance à me freiner, j'aime assez que les choses se passent d'être dites.

7. Raconte moi un fantasme que tu n'assouviras jamais.
Faire l'amour avec deux hommes.

8. Raconte moi un fantasme que tu as réalisé.
Faire l'amour avec deux femmes, je n'aurais pas dû, c'était mieux dans mon imagination.

9. Raconte moi le fantasme d'un autre ou d'une autre auquel tu as participé.
A ce que je sais, il n'y en a pas... ah si : sucer avec du rouge à lèvres très rouge... marrant...

10. Quelle est la partie de ton corps que tu préfères?
Mes pieds.

11. As tu déjà fait l'amour avec un(e) inconnu(e) que tu n'as jamais revu(e)?
Oui

12.  Demain ce même inconnu frappe à ta porte. Referais tu l'amour avec lui?
Oui, si j'étais seule.

13. Est ce vrai que "la taille ne compte pas"?
NON, bien sûr la façon de s'en servir prévaut sur le reste mais entre une petite bien utilisée et une grande tout aussi bien utilisée, je préfère la grande!

14. Quand tu te donnes du plaisir en solitaire, à qui penses tu?
A Herman (mon amour), mes fantasmes, le reste je le garde pour moi...

15. La fidélité de l'âme implique-t-elle la fidélité du corps?
Oui, mais la fidélité du corps ne prouve en rien la fidélité de l'âme...
Alors c'est quoi la pire des infidélités? (voilà que je me mets à poser des questions).

16. Quel est ton tabou?
Aucun, bien sûr je ne pourrais souffrir les conversations de quelqu'un qui à des pratiques non consenties par tous les acteurs, pour ce qui est de l'uro, du scato,ou du SM, pas mon truc, mais c'est pas tabou.

17. Quelle est la question indiscrète à laquelle tu n'as jamais répondu?
Jamais répondu entièrement à la question n° 14, tout ce qui est de l'ordre de mes pensées, qui n'engagent pas d'actes ou d'envies particulières impliquant quelqu'un, reste dans ma petite tête.

18.  Voudrais tu pour une heure, une heure seulement, devenir beau (belle) et con(ne) à la fois?
Pour une heure, je veux bien être TRES belle et TRES conne, afin d'être avec des hommes TRES beau et très CONS sans pouvoir me rendre compte qu'ils sont TRES cons... (ça doit venir de déceptions : mecs longtemps adulés... jusqu'à ce qu'ils ouvrent la bouche).
Pour un peu plus d'une heure, je veux bien être beau et con, histoire de savoir ce que ça peut bien faire d'éjaculer... J'aurais préféré ne pas être con, mais bon... Et puis un peu plus d'une heure, mais pas trop longtemps quand même... Tout ça que si j'étais seule bien sur!!

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Eryn

1 - Quelle a été ta première fois la plus jouissive ?
 Pour moi les premières fois sont toujours jouissives, au moins dans la tête.

2 - Combien d’orgasmes peux-tu avoir quand tu fais l’amour ?
 Le vrai le grand le absolument magique ? Pas à chaque fois, mais quand ça arrive ça peut en engendrer d’autre(s)... A ne pas confondre avec les boucles désir=>excitation=>plaisir qui peuvent être multiples et répétées.

3 - Quelle est pour toi la différence entre baiser et faire l’amour ?
 Quand je baise je n’embrasse pas. Ca résume assez bien ?

 4 - Quels sont les mots qui t’excitent le plus ?
 Les mots impérieux, les demandes « brusques » du genre : retourne-toi !

5 - T’es-tu déjà fait(e) surprendre en train de te masturber et quelle a été ta réaction ?
 Non jamais. Mais je l’ai surpris en lui en offrant volontairement le spectacle

6 - Quand on te dit de faire quelque chose, cela te freine ou te stimule ?
 Ça me stimule ! cf. question 4

7 - Raconte-moi un fantasme que tu n’assouviras jamais
 C’est peut-être celle-ci finalement la question la plus indiscrète (voir question 17). J’y réponds en dernier… sans y répondre.

8 - Raconte-moi un fantasme que tu as réalisé
 Le raconter en détail serait trop long (mais si bon…) : la fessée demandée et reçue !

9 - Raconte-moi le fantasme d’un autre ou d’une autre auquel tu as participé
 Trois fois que je tape la réponse et que je l’efface… rires, on verra une autre fois ou sous une autre identité ? JOKER donc.

 10 - Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?
 Ma taille cambrée, mes fesses.

11 - As-tu déjà fait l’amour avec un(e) inconnu(e) que tu n’as jamais revu(e) ?
 Oui.

12 - Demain, ce(tte) même inconnu(e) frappe à ta porte. Referais-tu l’amour avec lui ?
 Non. Sorti du contexte, c’est infaisable.

13 - Est-ce vrai que « la taille ne compte pas ? »
 Non, pas d’accord. Il y a des « tailles » qui s’accordent mieux que d’autres. D’ailleurs le kamasutra parle d’anatomies + ou – compatibles en comparant hommes et femmes à différents types d’animaux.

14 - Quand tu te donnes du plaisir en solitaire, à qui penses-tu ?
 Ça dépend, mais jamais à quelqu’un d’inconnu du genre image de mag’ ou vedette.

15 - La fidélité de l’âme implique-t-elle la fidélité du corps ?
 Pour moi le corps et l’esprit sont indissociables. L’amour fait sans doute la différence de « gravité », quelle que soit la nature de l’infidélité.

16 - Quel est ton tabou ?
 Pas de réel tabou mais un grand principe de base énoncé en 3 mots : respect, lucidité, consentement.

17 - Quelle est la question indiscrète à laquelle tu n’as jamais répondu ?
 Voir la question 7

18 - Voudrais-tu pour une heure, une heure seulement, devenir beau (belle) et con(ne) à la fois ?
 Oui, mais à la façon de Josyane Balasko dans (j’ai oublié le nom du film) quand le diable lui donne un organe supplémentaire

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Julie



1 - Quelle a été ta première fois la plus jouissive ?
Il y a un mois, en levrette avec mon lapin acidulé et mon époux.

2 - Combien d’orgasmes peux-tu avoir quand tu fais l’amour ?
1 pour l'instant mais j'approfondis la question ! lol !

3 - Quelle est pour toi la différence entre baiser et faire l’amour ?
les sentiments ? Non, aucune en fait.

4 - Quels sont les mots qui t’excitent le plus ?
salope, putain

5 - T’es-tu déjà fait(e) surprendre en train de te masturber et quelle a été ta réaction ?
NON

6 - Quand on te dit de faire quelque chose, cela te freine ou te stimule ?
Stimule

7 - Raconte-moi un fantasme que tu n’assouviras jamais
je voudrais assouvir tous mes fantasmes
8 - Raconte-moi un fantasme que tu as réalisé
Me faire prendre sur le canapé d'une boîte de nuit parisienne.

9 - Raconte-moi le fantasme d’un autre ou d’une autre auquel tu as participé
Ne sais pas. lol !

10 - Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?
Aucune, je suis au régime !

11 - As-tu déjà fait l’amour avec un(e) inconnu(e) que tu n’as jamais revu(e) ?
OUI, c'était sensas.

12 - Demain, ce(tte) même inconnu(e) frappe à ta porte. Referais-tu l’amour avec lui ?
NON car ça ne serait plus un inconnu.

13 - Est-ce vrai que « la taille ne compte pas ? »
OUI et re OUI

14 - Quand tu te donnes du plaisir en solitaire, à qui penses-tu ?
A TES récits ? lol !

15 - La fidélité de l’âme implique-t-elle la fidélité du corps ?
Oui, c'est pour ça que je suis mariée.

16 - Quel est ton tabou ?
je n'ai pas de tabou ? je e sais pas, faut que je réfléchisse à la définition du terme tabou.

17 - Quelle est la question indiscrète à laquelle tu n’as jamais répondu ?
C'est vrai que tu t'es faite prendre par deux mecs en boîte ?

18 - Voudrais-tu pour une heure, une heure seulement, devenir beau (belle) et con(ne) à la fois ?
NON, mais juste belle OUI.

_______________________________________

Chris

Pour l'instant, Chris s'est concentrée sur la question 11 et ses variantes...

11 - As-tu déjà fait l’amour avec un(e) inconnu(e) que tu n’as jamais revu(e) ?
Oui j'ai déja eu une relation avec un total inconnu que je ne jamais revu et celui là je m'en souviens d'autant mieux que ce n'était pas seulement un inconnu, mais quelqu'un  que je n'ai jamais vu ni avant ni pendant ni aprés, puisque dans le genre de défis celui que je m'étais imposé, enfin qui m'avait fait dire "est ce que je suis capable",  était celui là....  donner rendez vous à un chateur à l'hôtel ne rien savoir de son physique, ne jamais le voir ni le rappeler aprés....


Bon, toujours pour la question 11 les inconnus m'ont trés souvent intéressés j'essaierai de me remémorer certains....

9 - Raconte-moi le fantasme d’un autre ou d’une autre auquel tu as participé
C'etait il y a déja si longtemps et c'etait en fait une première pour moi. mon mari avait comme fantasme de me voir faire l'amour avec un autre homme et à force de me le répéter, un jour j'ai accepté de rencontrer avec lui un de ses amis dont je ne devais pas savoir qui il était (donc inconnu déja :).
En voiture avec un bandeau pour une partie du voyage pour me mettre en condition avant un premier arrêt au bureau du mari (il n'y avait pas de télephone portable dans ce temps-là).
Arrêt sur un parking et cinq minutes passent. Une voiture s'arrête à côté de la nôtre.
Mon mari descend et me dit : "je reste à coté tu seras seule avec lui."
Moment un peu angoissant quand la portiére s'ouvre et que quelqu'un s'asseoit à l'arrière de la voiture.
Bref,  je commence l'offensive coté visage essayant de mettre un nom sur la personne mais impossible de le trouver ce nom... puis je passe aux choses sérieuses enfin plus en mesure de satisfaire la curiosité de mon mari et d'essayer ma méthode de fellation numéro 1, c'est à dire la meilleure et puis et puis tout ce qu'on peut faire à l'arrière d'une voiture, c'est à dire considérablement limité lol
Quand ce fut fini il m'enleva le bandeau et c'était... mon mari  qui avait profité de l'arrêt au bureau pour se raser le bouc.
Et il me dit : "tu vois que tu es capable de faire l'amour avec quelqu'un d'autre que moi"

______________________________________________________Lire la suite


Mardi 15 août 2 15 /08 /Août 15:16
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Chapitre 9


   A 19 heures pile, Mariette se leva de son fauteuil, mit son manteau et prit son sac. La porte de la cabine d’Arianne était entrouverte mais la belle avait déjà filé. Dans son casier, Mariette trouva comme prévu une enveloppe, sur laquelle était épinglée une petite rose séchée et parfumée. Sans ouvrir l’invitation, elle la glissa dans son sac et sortit.
   Les feuilles du soir commençaient à s’accumuler sur les trottoirs, n’adhérant pas à la même convention collective que les balayeurs. La nuit était là. Fraîche à point. Mariette n’avait toujours pas remis sa culotte, même après une bonne douche réparatrice prise chez Arianne. Elle sentait la bise d’automne s’insinuer sous sa jupe pour des courants d’air fripons.
   Elle avait envie de diriger ses pas vers le domicile d’Arianne. Autant pour grignoter un bon petit plat que pour se laisser grignoter une nouvelle fois. Bizarrement, sa « Chose » ne la conseillait pas en ce sens. « Va plutôt dans ce petit resto de fruits de mer. Comment il s’appelle, déjà ? Ah, oui ! La « Marée haute ». Je suis sûre que tu te régaleras. » Si sa « Chose » l’affirmait, Mariette ne doutait pas qu’elle aurait raison.
   Il était encore trop tôt pour dîner mais la salle du restaurant était pratiquement pleine. Un banquet occupait la partie centrale et seules quelques « alcôves » étaient encore disponibles. Le serveur installa Mariette à une petite table en retrait, juste en vis-à-vis avec une autre où une femme distinguée était déjà aux prises avec une douzaine d’huîtres.
   Mariette aimait bien la disposition des lieux qui permettait aux convives de manger en toute tranquillité sans avoir à digérer plus ou moins bien les propos des voisins. Une fois attablée, Mariette ne pouvait voir la partie centrale du restaurant, masquée à ses yeux par un pan de mur. Il en était bien sûr de même pour « la femme assise en face ». Un épais rideau pouvait également être tiré pour « cloîtrer » l’alcôve mais (« Pour l’instant », ajouta malicieusement la « Chose » à la réflexion de Mariette) cela n’était pas nécessaire.
   Après avoir passé sa commande, Mariette retira l’invitation de son sac. Elle l’ouvrit en prenant soin de ne pas la déchirer. Elle en sortit un épais carton de bristol aux caractères imprimés, avec juste deux blancs pour inscrire à la main les prénoms voulus. Elle portait l’en-tête « Rencontres du troisième type ». Mariette lut : « Arianne a l’immense plaisir réciproque d’inviter Mariette à participer à la soirée du 22 septembre qui se déroulera sur le thème Fermez les yeux et laissez-vous guider par votre instinct ». L’instinct de Mariette lui soufflait qu’elle ne manquerait pas de guides.
   En tout petit, au bas du carton, Arianne avait écrit : « rdv à 21 heures précises à l’arrêt de bus devant le bureau. Un service de ramassage se chargera de t’amener à destination. Pas de tenue de soirée exigée, tu comprendras vite pourquoi... »
   Pas la peine de lui faire un dessin.
   Mariette souriait en finissant de lire le message. Quand elle releva la tête, elle remarqua que « la femme assise en face » ne cessait de l’observer. Elle ne tarda pas à en deviner la raison. En s’asseyant, la jupe était largement remontée sous ses fesses et désormais « la femme assise en face » avait une vue imprenable sur monts et merveilles. Mariette la fixa droit dans les yeux. Plutôt que rabattre le tissu sur ses genoux ou serrer ses cuisses, elle écarta les jambes. Lentement. Au maximum. Se laissant même glisser un peu vers l’avant du siège. Mariette n’avait pas quitté son sourire et « la femme assise en face » le lui rendit puis se replongea dans son assiette.
   Le serveur déposa devant Mariette une assiette de moules fleurant bon le safran. Elle avait pris la précaution de demander que l’on ôte l’ail de la recette originelle, se doutant que ce genre de saveur ne correspondrait guère à l’ambiance de la soirée qui l’attendait.
Mariette était fascinée par ces coquillages anodins qui, une fois débarrassés à moitié de leur chaste coquille, ressemblaient à s’y méprendre au sexe d’une femme. Certes, le « clitoris » était proportionnellement quelque peu démesuré mais tout à fait à sa place, à l’abri des grandes et des petites lèvres dont la couleur chair ajoutait une touche de réalisme. Du bout de sa fourchette, Mariette s’amusa à titiller « l’organe », sans se rendre compte que le serveur était toujours debout devant elle, à surveiller son manège.
   - « Et pour la boisson ? »
   - « De l’eau, merci. »
   - « S’il-vous-plaît ? »
   « La femme assise en face » s’adressait au serveur qui détourna les yeux de l’assiette de Mariette. Il se dirigea, comme un bon toutou obéissant, vers sa seconde cliente. « La femme assise en face » était toujours assise mais elle s’était déplacée sur le côté de sa table, comme si elle s’apprêtait à se lever pour partir. Quand le serveur se présenta devant elle, elle avait le visage à la hauteur de la ceinture du jeune homme. D’un mouvement brusque, elle lui posa les deux mains sur les fesses et attira directement l’homme contre sa bouche. Le serveur n’émit aucune protestation mais tourna la tête par-dessus l’épaule. Il était visiblement plus embarrassé par la possible réaction de l’autre cliente que par la situation, qui ne devait pas être une première entre lui et « la femme assise en face ». Celle-ci releva la tête.
   - « Ne t’inquiète pas. Je suis sûre qu’elle est d’accord. », dit-elle assez fort pour que Mariette entende. Puis elle ajouta d’une voix autoritaire :
   « ... Va tirer le rideau ! »
   Le serveur ne regarda pas Mariette, sans doute peu convaincu par les paroles rassurantes de sa maîtresse mais il exécuta aussitôt l’ordre qu’il venait de recevoir. En l’observant retourner vers « la femme assise en face », Mariette se rendit compte que les deux petites secondes de contact bouche-pantalon avaient amplement suffi pour provoquer une réaction spontanée. Comme dans les dessins animés quand une bosse pousse tout de suite après un coup de marteau.
   Le serveur se replaça dans l’exacte position qu’il venait de quitter. Debout, bien droit, juste devant la bouche. « La femme assise en face » le tourna un peu sur le côté afin que Mariette puisse jouir pleinement du spectacle. Elle zippa la fermeture-éclair et fit tomber par terre le pantalon. D’un geste sûr, elle tira sur le bord supérieur du slip pour dégager le pénis en parfaite érection. Elle replaça l’élastique juste en dessous des deux petits ballons qui firent aussitôt un bond vers le haut. Comme un Wonderbra sait si bien le faire avec les seins, dans un but identique de les mettre en valeur. « La femme assise en face » adoptait la tactique du Wondercouilles.
   « La femme assise en face » reposa ses deux mains sur les fesses du serveur et commença à les pétrir farouchement tandis que de l’autre côté elle engloutissait le sexe dressé. Elle s’y prenait avec une ardeur qui laissait craindre à Mariette que la scène ne puisse guère se prolonger. Entre deux séances de violents aller retour, la « femme assise en face » s’arrêtait soudain et entamait alors un périlleux exercice. Mariette était en admiration devant sa technique qui avait dû nécessiter de nombreux entraînements. Cela consistait à engloutir non seulement le sexe de l’homme dans son entier mais également les deux testicules. Une fois bouche et gorge pleines, « la femme assise en face » restait immobile quelques secondes puis se retirait très lentement, en aspirant, jusqu’à se dégager complètement. Puis elle recommençait aussitôt à masturber brutalement l’homme, tantôt avec sa bouche, tantôt d’une main vigoureuse. La tête rejetée en arrière, le serveur avait le visage cramoisi. Sans prévenir, « la femme assise en face » stoppa net. Elle se leva et regarda Mariette.
   Les moules de Mariette avaient complètement refroidi... Mais la sienne était à la bonne température. Tout en contemplant les deux amants, Mariette s’était activée avec sa main gauche. Elle s’était prise d’une frénésie inhabituelle, se laissant influencer par ce qu’elle voyait. Mariette s’était elle aussi déplacée sur le côté de la table, pour avoir une plus grande liberté de mouvement. « Alors, qui avait raison ? » murmura la « Chose ».
   - « Toi ! », lui répondit Mariette.
   « La femme debout en face » crut que Mariette s’adressait à elle.
   - « Pas d’impatience, j’arrive... », lui lança-t-elle avant de parler à son homme.
   - « Toi, tu restes là et tu continues sans moi. Tu as intérêt à faire tout ce qu’il faut pour ne pas débander parce que j’aurai encore besoin de tes services ! »
   Docile, le serveur empoigna son sexe. Sans doute conscient qu’il ne pourrait maintenir longtemps le rythme qu’il venait de subir, il entama de lentes mais efficaces montées-descentes.
   « La femme debout en face » se plaça devant Mariette, exactement comme le serveur l’avait fait avec elle, peu de temps auparavant. Sans quitter Mariette des yeux, elle releva sa robe, dévoilant tour à tour des bas noirs, un porte-jarretelles et une petite culotte de dentelle noire. Un doute frappa Mariette qui écarquilla les yeux quand « la femme debout en face » posa carrément son sexe sur le nez de Mariette. « La femme debout en face » n’en était pas vraiment une et Mariette avait maintenant contre son visage la preuve formelle du seul détail qui change tout, du tout au tout.
   « La femme-homme debout en face » souriait.
   - « Déçue, ma belle ? »
   - « Faut voir... », répondit Mariette.
   Elle se dégagea pour prendre son sac.
   - « Tu renonces ? » lui lança « la femme-homme debout en face », comme pour la défier.
   - « Pas du tout, j’ai juste besoin de ça... » répliqua Mariette en sortant son deuxième préservatif de la journée. Elle allait devoir trouver des provisions parce qu’elle doutait que son stock tienne le coup jusqu’à l’aube. Celui qu’elle tenait délicatement entre le pouce et l’index était parfumé à la fraise. Elle n’en avait pas aux « fruits de mer » mais elle n’avait pas très faim et ne voyait aucun inconvénient à passer directement au dessert.
   - « T’y tiens vraiment, ma belle ? »
   - « Indispensable, mon mignon. »
   Mariette dégagea adroitement le préservatif. Elle le posa sur la table, prêt à l’emploi et s’occupa de la petite culotte de « la femme-homme debout en face », de la même manière qu’elle avait vue faire. C’était rigolo de coincer ainsi les deux testicules pour les avoir à portée de bouche.
   Le pénis de « la femme-homme debout en face » était au repos complet. Mariette n’avait encore jamais rencontré de travesti dans cette tenue extrême mais elle savait que, côté érection, il fallait vraiment y mettre du sien pour arriver à un bon résultat. Elle avait lu un truc où il était question d’hormones et les deux seins parfaits de « la femme-homme debout en face » démontraient qu’elle-il n’était pas arrivé(e) à ses fins d’une simple potion magique à base d’eau bénite.
   « Au boulot ! », commenta intérieurement la « Chose ».
   Mariette prit donc les choses en main et commença à faire rouler le pénis entre ses deux paumes, tout en soufflant dessus, comme les hommes primitifs allumaient un feu avec une baguette de bois sec. Il n’y eut pas d’étincelle mais la réaction ne tarda pas à se produire. Le sexe fut bientôt assez rigide pour accepter son enveloppe de latex. Aussitôt incarcéré, le pénis fut dirigé vers une seconde prison. Le genre de cachot sombre et humide qui lui convenait parfaitement.
   Mariette s’amusait beaucoup à sucer cette petite friandise qui s’apparentait plus à du caramel mou (à la fraise !) qu’à un solide sucre d’orge. Pourtant, si l’érection n’était pas optimum, le plaisir qui en découlait était apparemment réel pour « la femme-homme debout en face ». Elle-il avait fermé les yeux et laissait passer entre ses lèvres des gémissements qui n’avaient rien de simulé.
   « La femme-homme debout en face » rouvrit les paupières et tourna la tête pour lancer un ordre.
   - « Viens ici. Tu sais ce que tu as à faire. Ne me déçois pas ou tu le regretteras ! »
   Puis, s’adressant à Mariette, elle lui dit en conservant cette voix autoritaire, mi-mâle, mi-femelle :
   - « Toi, n’arrête surtout pas ! »
   Le serveur, tout en continuant nonchalamment à se branler, s’approcha des deux femmes. Il s’installa derrière « la femme-homme debout en face » et lui arracha carrément la petite culotte. Ce qui eut pour effet immédiat d’enfoncer le « chewing-gum » (à la fraise) presque au fond de la gorge de Mariette qui eut un hoquet désapprobateur. « La femme-homme debout en face » mit sa main droite en arrière et se saisit du sexe-objet du serveur. Sans hésitation, elle le guida vers son but et accompagna la pénétration d’un râle de vrai mâle en rut.
Mariette était un peu dépassée par les événements. Arriver à maintenir dans sa bouche le pénis de « la femme-homme debout en face » n’était pas chose facile. A chaque coup de boutoir du serveur (et il n’y allait pas de main morte !), soit le petit prisonnier menaçait de s’enfuir, soit il se réfugiait au plus profond de la gorge de sa geôlière.
   Sans aucun doute possible, le traitement du serveur était bien plus efficace que celui de Mariette et le membre inactif de « la femme-homme debout en face » devenait de plus en plus entreprenant. Jusqu’à prendre des proportions tout à fait raisonnables. Ce qui était maintenant bien plus pratique pour que Mariette contrôle la situation.
   Elle aurait bien aimé profiter de ce nouvel état des choses pour participer au mouvement et, par exemple, jouer au petit train dans le rôle de la locomotive. Mais le travesti lui avait dit de ne pas arrêter d’un ton sans appel. Elle craignait que les préparatifs pour se faire elle aussi enfiler tournent à la déroute.
   Alors, comme elle l’avait vu faire (ce qui semblait effectivement correspondre aux moeurs de ce sympathique couple), Mariette entama une série de hochements de tête d’avant en arrière, de plus en plus rapides. Sans s’arrêter... Elle n’osait pas se lancer dans l’intermède « glace à deux boules », estimant qu’elle ne possédait pas l’expérience requise pour ce genre de figure.
   « La femme-homme debout en face » se malaxait copieusement les deux seins et paraissait parfaitement à son aise.
   - « Viens ! », hurla-t-elle-il soudain. Le serveur accéléra encore. Mariette se disait que, question rythme, il n’y avait maintenant plus guère de différence avec celui d’un marteau-piqueur. Debout sur la pointe des pieds, le serveur s’immobilisa en poussant un tout petit cri, nettement disproportionné avec ce qu’il venait certainement de ressentir. Au même instant, Mariette sentit dans sa bouche le sexe de « la femme-homme debout en face » se raidir puis s’agiter de trois ou quatre soubresauts qu’elle connaissait bien.
Un peu frustrée par ce double plaisir simultané auquel elle avait certes participé mais pas assez à son goût, Mariette expulsa le sexe de sa bouche comme on crache un vieux chewing-gum (à la fraise). Elle ramassa son sac et sortit en courant du restaurant sous l’oeil intrigué de la noce. Sur la table centrale, une mariée relevait en cadence le revers de sa jupe et on voyait déjà un petit morceau du porte-jarretelles.
   - « Attention aux surprises ! », lança Mariette en direction du marié.
   Mariette avait laissé dans l’alcôve ces messieurs-dames se débrouiller derrière leur rideau. Pour l’addition, elle supposait que le serveur avait été amplement payé en nature. Quant au pourboire, il n’avait qu’à se servir directement à la source qui devait pendre désormais lamentablement au bout du petit bout.
   Une fois dans la rue, Mariette entendit sa « Chose » lui murmurer : « Alors, ma belle, ça t’a plu ? », imitant à la perfection la voix de « la femme-homme derrière le rideau ». « Dans la tête, oui. Et tu es bien placée pour le savoir, Madame ma « Chose ». Mais j’aurais aimé avoir une part plus active, si tu vois ce que je veux dire... » « Ne t’impatiente pas, ma belle, la nuit est à nous deux », répondit la « Chose », en conservant la voix de « la femme-homme qui n’était déjà plus qu’un souvenir ».


Mardi 15 août 2 15 /08 /Août 00:05
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Trois heures de l'après-midi, tu es parti...Comme tu me l'as conseillé j'ai regardé les derniers liens que tu as ajoutés sur notre blog et, comme prévu, ils m'ont plu. Au détour de ces sites je me dis que je devrais écrire quelques lignes, et peut être faire quelques photos.
Je souris à l'idée de te les envoyer sur msn pendant que tu travailles. J'imagine déjà ta réaction, l'idée fait son chemin.

Je vais dans la chambre, les lectures, les envies d'écrire, mes pensées pour toi, et puis mes souvenirs en voyant ce lit défait et encore rempli de nos corps à corps d'hier...
Mon sexe s'électrise, je m'allonge sur le lit. L'appareil photo? ah oui j'y repense, mais il est trop loin et moi j'ai trop faim. Ecrire? je souris encore, j'aurais certainement deux trois choses à raconter, mais pas maintenant.
J'enlève mes vêtements, ma main parcourt mon sexe, je suis déjà humide. Mes doigts caressent, vont et viennent, rien ne monte. Et puis mon esprit s'envole vers toi, j'imagine ton visage entre mes jambes, mes doigts sont ta langue. Le plaisir monte. Mes doigts caressent encore, mon corps se tend, plaisir en suspend. Ma tête encore t'imagine arriver derrière moi et me prendre ainsi. Le plaisir décuplé, mon corps se durcit une dernière fois, mes doigts n'ont plus qu'à appuyer sur le dernier bouton. Un long frisson parcourt mon corps et ma tête. Je me lève, la tête qui tourne, je vais chercher l'appareil photo, mes mains tremblent encore. Un, deux, trois clichés, les photos sont prises. Up sur l'écran l'article est écrit en cinq minutes. Durant tout ce temps tu n'étais pas là certes, mais tu n'as pas quitté mon esprit une seconde, le temps que je prenne mon envol.


Lundi 14 août 1 14 /08 /Août 16:09
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Chapitre 8


   D’un simple coup de fil, Mariette régla la formalité familiale. Ce n’étaient pas les excuses qui manquaient. Mariette n’abusait pas des sorties nocturnes. Cette fois-ci, ce serait « soirée ciné puis dodo chez une copine après resto ».
   La journée de boulot n’en finissait pas de finir. Mariette avait l’oeil rivé sur le chiffre 7 libérateur de sa pendule. Jusqu’à présent, seule la grande aiguille était parfois au rendez-vous (une fois par heure, environ).
   La « Chose » était toujours là. Tapie dans son coin. Elle ne « parlait » plus mais restait à l’écoute. Un demi-sommeil sans doute nécessaire pour se recharger, supposait Mariette. Pour digérer tranquillement les événements de la matinée. Le travail de Mariette n’était guère palpitant cet après-midi là. Elle préférait bosser la nuit. C’était beaucoup plus grisant, quand les chats sont loin d’être tous gris.
   Le téléphone restait muet. Le patron envisageait fortement de « spécialiser » ses cabines, ne laissant que le Minitel aux unes et attachant les services des voix les plus « chaudes » aux seuls téléphones. En la matière, la demande était d’ailleurs nettement en baisse depuis qu’une floraison quasi anarchique de numéros s’épanouissait sur le marché. Pour le Minitel, le temps avait déjà fait son oeuvre et seuls les serveurs les plus solides, dont celui où bossait Mariette, avaient conservé le haut du pavé.
   Comme pour démentir les réflexions de Mariette, le téléphone sonna. Elle le décrocha et s’installa confortablement dans son fauteuil. Laissant mariner dans leur jus trois gogos qu’elle contrôlait sur le Minitel. Pour ce genre de situation, elle avait des touches pré-programmées qui lui permettaient de simuler une conversation de base (à base presque exclusivement de questions croustillantes) afin de tenir en haleine fraîche son correspondant.
Quand le téléphone sonnait dans la cabine de Mariette, le pigeon avait déjà roucoulé dans le serveur vocal. Ce dernier avait scrupuleusement enregistré le numéro de sa carte bancaire. Il se chargeait également de débiter son compte à la mesure de ses envies et du temps qui passe.
   - « Salut salope ! »
   Ça commençait bien...
   - « Bonjour mon mignon. A ton service. »
   - « Est-ce que tu es capable de me faire jouir au téléphone ? »
   - « J’aurais peut-être un tout petit peu besoin de ton aide, mon chéri. Ce sera avec le plus grand plaisir. »
   - « Vas-y ! »
   Un pressé ! Mariette savait quel genre de pincettes elle devait employer pour « pomper » le plus longtemps possible (puisque c’était bien là le véritable but de la manoeuvre) le compte en banque de son interlocuteur.
   - « J’ai d’abord besoin de te mettre en condition. Tu veux que je te raconte ce que j’ai fait hier soir ? »
   - « C’était cochon ? »
   - « Evidemment ! Je suis sûre que ça te plaira. »
   - « Je préfère que tu me racontes ce que tu me feras ce soir quand je viendrai te sauter pour de vrai ! Donne-moi d’abord ton adresse. »
   - « Désolée, ça ne marche pas comme ça. C’est toi qui va me donner ton adresse et c’est moi qui viendrai te rendre une petite visite coquine. Mais avant, il faut savoir si je te plais.    Alors, écoute bien ce que je vais faire de toi dès que je t’aurai entre mes mains. Et, crois-moi, tu es entre de bonnes mains. »
   - « Ça marche ! »
   Evidemment. Ça marche toujours...
   - « Je veux que tu m’attendes allongé sur ton lit, habillé, les yeux fermés. Tu n’auras pas fermé à clef la porte d’entrée et j’arriverai à 8 heures pile. Toutes les lumières de l’appartement seront éteintes, sauf dans ta chambre pour que je la trouve facilement. Je m’approcherai de toi mais tu garderas les yeux fermés. Je commencerai par t’enlever tes chaussures, puis tes chaussettes. Ensuite, je poserai ma main, juste à la limite entre les deux jambes de ton pantalon, pour soupeser la marchandise. J’espère que tu as ce qu’il faut, là où il faut... »
   - « No problemo. J’ai tout comme il faut. Continue ! »
   - « Tant mieux, parce que j’adore quand une grosse queue me dit bonjour en levant bien haut la tête. Ensuite, je me pencherai sur toi. J’ouvrirai le bouton de ton pantalon et je descendrai ta braguette et je ferai glisser ton pantalon par terre. Après, finies les mains. Je ne me servirai plus que de ma bouche. Avec les dents, je dégagerai tout doucement ton slip pour laisser sortir ton bel engin déjà tout excité et qui ne demandera qu’à jaillir de sa prison. Avec ma joue, je le caresserai deux ou trois fois, laissant glisser ma langue sur le côté, tout le long, pour finir de le mettre en forme. La langue bien rigide, je taquinerai ensuite chaque centimètre de ton membre avec quelques petits arrêts pour suçoter tes deux jolies couilles bien fermes. Dès que tu me diras « Viens ! », je remonterai lentement pour déposer mes lèvres sur le gland tout gonflé qui n’attend que ça. En pesant doucement dessus, je laisserai ton sexe s’introduire dans ma bouche le plus loin possible jusqu’à le faire disparaître au plus profond de ma gorge. Ensuite, très lentement, je le laisserai remonter à la surface et ne conserverai que les deux derniers centimètres dans ma bouche pour jouer dessus avec ma langue tout en gardant ton engin bien au chaud. Après, je recommencerai. Mais seulement jusqu’à la moitié de sa taille et aussitôt je le remonterai en serrant les joues pour l’aspirer tout en relevant la tête. Et je recommencerai. Et je recommencerai encore. De plus en plus vite. En aspirant de plus en plus fort. Attention ! Pas question que tu t’abandonnes. Je veux que tu te contrôles parce qu’un si gros et si joli cadeau ne doit pas se briser en si bon chemin. Je veux ensuite te sentir en moi. Après t’avoir sucé, tu pourras ouvrir les yeux. Tu resteras allongé et moi je commencerai à me déshabiller. J’aurai une robe légère qui tombera la première par terre. Tu découvriras alors mon porte-jarretelles et mes bas noirs. Tandis que tu garderas tes yeux fixés sur ma petite culotte délicatement transparente, je lèverai mon pull et resterai ainsi quelques secondes pour que tu ne voies plus que ma chatte prisonnière qui n’en peut plus de t’attendre. Après le pull, le tee-shirt. Je m’assoirai alors sur le lit pour que tu me dégrafes le soutien-gorge et je me lèverai pour le laisser tomber tout seul par terre. Mes deux seins bien fermes seront gorgés de plaisir... »
   Ça, il n’y a vraiment que les hommes pour gober ce genre de truc, mais il n’y en avait pas un qui lui avait fait la remarque pendant son numéro vocal...
   « ... Ensuite, je me pencherai pour enlever ma culotte et je m’accroupirai par terre, les jambes ouvertes, face à toi, pour que tu me regardes bien pendant que je me masturberai. Je me remettrai debout et ma bouche reviendra se coller sur ton sexe pour lui dire de très près combien il me tarde de lui rendre visite. Je prendrai ton sexe entre mes deux mains et je m’assoirai à califourchon sur toi, d’un seul coup pour te faire entrer en moi... »
Dans la réalité, Mariette n’aurait jamais permis à un homme  de lui « rendre hommage » sans avoir auparavant effectué le rituel (enfiler son petit capuchon de latex protecteur). Mais au téléphone, le risque d’attraper quoi que ce soit (à part quelques insultes dont on guérit vite) était inexistant et le genre de type à qui elle s’adressait n’aurait guère apprécié de voir son attention détournée du vif du sujet.
   « ... Après, tu commenceras à me donner de grands coups de reins pour me fouiller le ventre le plus loin que tu peux avec ta grosse queue. Tu vas me faire hurler de plaisir et crois-moi je te le rendrai bien parce que je sais comment il faut faire pour me servir de mon sexe comme d’une bouche docile qui t’aspirera jusqu’à ton dernier souffle. Quand je sentirai le moment approcher, je me relèverai pour te prendre dans ma bouche et laisser ensuite couler ton sperme sur mon visage... »
   Là, le type n’avait aucune chance pour que Mariette lui prodigue ce genre de gâterie. Elle n’avait rien contre le fait d’engloutir un homme entre ses lèvres puis de le laisser exploser dans sa bouche, mais elle préférait, et de loin, l’accueillir dans son propre sexe, au moment même où elle sentait l’orgasme se déclencher dans sa tête. En revanche, laisser le sperme dégouliner sur son visage pour le seul esthétisme (douteux) d’une scène porno, c’était trop lui demander.
   « ... Mais je n’en aurai pas pour autant fini avec toi, joli monsieur. Parce que je suis une goulue. Je remettrai aussitôt ton sexe dans ma bouche pour le conserver au chaud pour qu’il se repose un peu. Pendant ce temps, je taquinerai tes couilles en les faisant rouler l’une contre l’autre. Quand je sentirai le désir remonter en toi et reprendre la forme qui m’intéresse, je recommencerai à te sucer bien à fond jusqu’à ce que tu bandes à ton maximum. Pour qu’il n’y ait pas d’interruption, je te branlerai un peu pendant que je m’installerai à quatre pattes au-dessus de toi. Tu auras juste en face de tes yeux ma belle chatte impatiente et, tout à côté, mon petit trou secret que je réserve à des invités de marque comme toi. Là, je te laisserai le choix parce que j’aime autant être empalée d’un côté que de l’autre. Tout ce que je te demande, c’est de te relever et de me prendre vite, comme une chienne en chaleur. Brutalement, pour me faire de nouveau crier de plaisir. Pendant que tu me laboureras le cul avec ta grosse queue, tu te pencheras sur mon dos pour saisir à pleines mains mes deux seins que tu malaxeras. Je veux que tu accélères à fond, que ton piston me déchire les entrailles et... »
   - « Tuu... ut, Tuu... ut, Tu... ut... »
   Encore un évacuateur précoce. Enfin, ce n’était pas si mal. Il avait quand même bien tenu le coup.
   Ce genre de conversation à sens unique amusait beaucoup plus Mariette que cela l’excitait. C’était un peu son défouloir parce que généralement les scènes qu’elle décrivait en détail tenaient davantage du lyrisme pornographique que de ses propres fantasmes. Après tout, ce n’était pas tant pour elle que pour son interlocuteur, qu’elle devait trouver les mots qui touchent.
   Le plus gros problème pour Mariette était le vocabulaire. Elle devait à la fois faire cru et être crue. Elle avait bien conscience qu’après deux « Membres », trois « Engins », quatre « Queues » et quelques « Sexes » (bien pratique puisque le terme s’applique à la fois à celui de la femme, celui de l’homme et à la situation en général), elle était un peu à court. Mais la rhétorique du téléphone rose conduit rarement jusqu’à l’habit vert et pourvu qu’elle ajoute « Grosse » à « Queue », Mariette s’était vite rendue compte qu’elle pouvait ensuite employer le mot autant de fois qu’elle le voulait dans la conversation, sans jamais lasser son auditoire exclusivement masculin.
   Autre curiosité de ces conversations, Mariette était relativement à l’aise pour quelques virées dans le « hard crade » (il y avait pour cela bien plus de demandes qu’elle le pensait à l’origine), alors que dans la réalité, elle ne se sentait pas du tout capable, par exemple,  de « pondre un oeuf » (pour de vrai !), de se faire « défoncer le cul en s’enfilant un poing entier à l’intérieur », de « pisser dans la bouche de son amant tandis qu’il  la lapait »... Autant de situations qu’elle racontait parfois au téléphone avec les mêmes accents de vérité que si elle les avait vraiment vécues.
   En revanche, il était hors de question pour Mariette de laisser sa voix guider un tordu, même anonyme, pour qu’il se masturbe sur une scène (virtuelle) de viol, de zoophilie ou de pédophilie. A chacun ses principes. Elle estimait que le sexe possédait assez d’ouvertures (elle était bien placée pour le savoir) pour stimuler n’importe quelle imagination saine d’esprit.
Maintenant, il ne restait plus qu’à prendre ses mâles en patience jusqu’à la fin de sa journée de travail.


Lundi 14 août 1 14 /08 /Août 00:01
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Chapitre 7


   De retour dans sa cellule ouatée, Mariette se brancha sur ses deux Minitels (le troisième était en panne depuis deux jours). « ULLA » à gauche et « COQUINA » à droite. C’est fou ce qu’un simple « petit A » pouvait développer l’imagination des hommes.
   Sur les deux écrans jumeaux, la liste des utilisateurs était restreinte. Elle reconnut au premier coup d’oeil les pseudos de ses collègues de travail, comme autant d’araignées au centre de leur toile, prêtes à fondre sur la première proie qui se présenterait. Elles étaient d’ailleurs en train de « dévorer » goulûment un « SALUT », un « VIENCHEZMOIJAIDEJA UNE COPINE », et un « QUOIDENEUFDOCTEUR » qui ne devaient pas en mener large dans leur slip.
   Chaque fille avait son propre logo d’accroche (concocté par le fils du patron qui était un fana d’informatique). C’était sa parade nuptiale téléphonique qui distinguait la « pro » de la simple passagère. Petits coeurs, lettres soulignées, flèches, tout était bon pour transformer un prénom en affiche publicitaire. Les clients réguliers s’initiaient souvent à cet art de transformer les touches du clavier de leur Minitel en figures géométriques qui, unies l’une à l’autre, illustraient leurs fantasmes. Les moins doués pouvaient s’adresser à leur hôtesse qui leur délivrait le lendemain une jolie signature personnalisée.
   Sur son écran, Mariette aperçut une fleur solitaire, une petite « ROSE PARFUMEE », toute dénuée d’épines électroniques. Elle venait juste d’arriver et visiblement les mâles en piste ne lui tournaient pas encore autour. Sans doute n’avaient-ils pas encore épuisé l’ardeur de leurs partenaires pour aller respirer son parfum.
   « Toc Toc, je peux entrer dans ton petit salon? », s’inscrivit sur la ligne de message de « COQUINA », signé « ROSE PARFUMEE ».
   Les « salons » étaient des lieux « clos » où deux, trois, voire dix interlocuteurs (mais là, c’était le véritable bordel) pouvaient se retrouver à l’abri des « oreilles » indiscrètes. En fait, il y avait plusieurs niveaux d’isolation. Le salon « classique » était plutôt une antichambre où certains « SYSOPS » (Système opérateurs) pouvaient aisément pointer le bout de leur nez sans laisser entrevoir leur moustache. Ce que les filles appelaient le « petit salon » était un véritable coffre-fort où seules les opératrices pouvaient sélectionner leurs « invité(e)s » en l’absence de tout intrus, visible ou non.
   Cette connaissance discrète des lieux indiscrets intriguait Mariette qui répondit aussitôt, un peu méfiante. Ce n’était pas le genre de la maison de faire de l’espionnage industrieux pour surveiller le travail des filles. Mais on ne sait jamais...
   « Désolée, aujourd’hui ma chambre est ouverte à tous... »
   « Dommage, ma petite chatte en ronronnait d’avance, après avoir pris goût à la tienne... »
Arianne !
   « OK, je t’emmène », écrivit Mariette qui, d’une combinaison de touches, bascula instantanément « ROSE PARFUMEE » dans son petit salon intime.
   Dans son écrin secret, Mariette n’avait guère l’habitude de papoter avec les clients. Ni les clientes. D’ailleurs, son patron n’encourageait guère ce genre de rencontres, trop intimes et pas assez commerciales. On n’était pas là pour s’amuser ! Pas question de s’approprier un seul client tandis que d’autres faisaient la queue...
   « Ça te dit un rdv ce soir ? »
   « Avec toi ? », répondit Mariette.
   « Pas seulement. C’est une sorte de club de rencontres que je connais bien. Nous organisons des soirées à thème. Si tu veux, tu peux être mon invitée. »
   « Et c’est quoi le thème ? »
   « Surprise ! Ce sera plus amusant si tu le découvres sur place. C’est OK ? »
   Mariette avait jusque là répondu du tac au tac. Maintenant, pour donner son accord, elle avait besoin de réfléchir. D’un côté, il fallait trouver une excuse pour découcher (façon de parler...) de la maison familiale. Mais ça, c’était un détail. Du même côté de la balance, elle devait également faire peser sa forme. Elle avait dépassé largement sa dose d’exercices de travaux manuels depuis son réveil. La séance (du moins la partie active) chez Arianne avait été particulièrement éprouvante du point de vue physique... Pas étonnant qu’ils s’endorment ensuite!
   Pour faire l’équilibre, la « Chose » ne manquait pas non plus d’arguments. Dans sa tête des petites phrases du genre « ça serait pourtant une expérience intéressante » étaient doucement suggestives en faveur d’une réponse favorable. « Et puis tu auras tout le reste de la nuit pour te reposer. Je te promets d’être sage ensuite ». Là, Mariette imaginait très bien sa « Chose » en train de croiser les doigts derrière son dos, ou du moins son interprétation mentale.
   « Alors ? »
   Arianne s’impatientait.
   « OK. Je fais comment pour te rejoindre ? »
   « Quand tu partiras ce soir, tu trouveras l’invitation dans ton casier. Tout est écrit dessus. Tu verras, tu ne le regretteras pas... Et moi non plus ! »
   Ainsi soit-il.


Dimanche 13 août 7 13 /08 /Août 23:58
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Répondez au questionnaire. Vous trouverez vos réponses ici dans un article, avec un lien vers votre blog et une photo que vous nous aurez envoyée ou que l'on "repiquera" sur votre blog suivant votre indication.



La connaissance est la source de bons rapports humains. Cela marche aussi pour les bons rapports tout court.

 Voici un petit questionnaire auquel vous pouvez vous soumettre et nous mettrons prochainement en ligne nos propres réponses, ainsi que les vôtres, anonymement si vous le souhaitez.


Pour nous répondre (si vous ne répondez pas à toutes les questions, indiquez juste les numéros correspondants à vos réponses), vous pouvez nous écrire ou le faire directement dans le commentaire de cet article. Merci














Et maintenant, dévoilez-vous...


1 - Quelle a été ta première fois la plus jouissive ?
2 - Combien d’orgasmes peux-tu avoir quand tu fais l’amour ?
3 - Quelle est pour toi la différence entre baiser et faire l’amour ?
4 - Quels sont les mots qui t’excitent le plus ?
5 - T’es-tu déjà fait(e) surprendre en train de te masturber et quelle a été ta réaction ?
6 - Quand on te dit de faire quelque chose, cela te freine ou te stimule ?
7 - Raconte-moi un fantasme que tu n’assouviras jamais
8 - Raconte-moi un fantasme que tu as réalisé
9 - Raconte-moi le fantasme d’un autre ou d’une autre auquel tu as participé
10 - Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?
11 - As-tu déjà fait l’amour avec un(e) inconnu(e) que tu n’as jamais revu(e) ?
12 - Demain, ce(tte) même inconnu(e) frappe à ta porte. Referais-tu l’amour avec lui ?
13 - Est-ce vrai que « la taille ne compte pas ? »
14 - Quand tu te donnes du plaisir en solitaire, à qui penses-tu ?
15 - La fidélité de l’âme implique-t-elle la fidélité du corps ?
16 - Quel est ton tabou ?
17 - Quelle est la question indiscrète à laquelle tu n’as jamais répondu ?
18 - Voudrais-tu pour une heure, une heure seulement, devenir beau (belle) et con(ne) à la fois ?


Dimanche 13 août 7 13 /08 /Août 12:42
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Chapitre 6

   L’heure de la pause de 13 heures approchait. Ce n’était pas tant la faim qui tenaillait le ventre de Mariette, qu’une boule chaude témoignant d’un tout autre genre d’appétit. Ce matin là, le Minitel était resté muet. Toutefois, trois coups de fil particulièrement salés (la note aussi, pour les clients), lui avaient mis l’eau à la bouche (et ailleurs). Depuis l’épisode du bus, la « Chose » n’avait pas fermé l’oeil. Toujours là. Douce et ronronnante comme une chatte au coin du feu.
   Mariette n’avait guère de contacts, hormis professionnels, avec ses collègues de « bureau ». Une bise quand elle les croisait le matin (pour les « anciennes »), un café papoteur pendant les pauses et ça s’arrêtait là. Pourtant, en arrivant le matin, le regard de Mariette s’était longuement attardé sur une croupe qui dépassait de l’entrebâillement d’une porte. Cette paire bien moulée dans l’étroite jupe d’un petit tailleur noir appartenait à Arianne (avec deux « N », avait-elle bien précisé le jour de son embauche). Arianne c’était un peu la Perrette de la fable. Toujours légère, courte vêtue et pleins de rêves de conquêtes dans la tête. Pourtant, elle n’avait rien d’une cruche. Si ce n’est peut-être la forme au niveau du bassin et de la poitrine mais là, ce serait plutôt un compliment...
   A 13 heures pile, Mariette prit son sac et ouvrit la porte de son bureau-cabine. Arianne venait juste de faire de même.
  - « Tu manges où ? », l’interrogea la belle potiche qui possédait en plus, ce jour là, un décolleté largement évasé.
  - « Je ne sais pas. Peut-être au fast food. »
  - « Si tu veux, viens chez moi. Hier j’avais des invités et il reste assez de bouffe pour nous deux. Tu devrais te régaler. »
   « Tu ne comptes pas si bien dire », souffla la « Chose » à si haute voix dans l’oreille de Mariette, qu’elle entendit ces mots sortir de sa bouche. Un simple murmure. Mais la « Chose », pour la première fois, avait réussi à franchir l’obstacle de la parole sans demander son avis à la propriétaire du corps.
   Arianne n’avait semble-t-il rien entendu ou ne le releva pas.
  - « OK, on y va. C’est loin chez toi ? »
  - « A deux pas. On aura même le temps de prendre ensuite le café. »
   « Seulement le café ? » Cette fois, Mariette avait serré très fort les lèvres et les mots se heurtèrent dans sa bouche. C’était juste.
   L’appartement d’Arianne était minuscule. A l’époque ou le « deux en un » était à son apogée (et pas seulement en matière de sexe), son chez-elle en était la parfaite illustration. Il dépassait même la mesure avec un concentré de cuisine-salle-de-bain-salon-chambre. Il ne restait qu’un petit coin pour le « petit coin », dissimulé dans un (petit) coin, derrière la seule porte intérieure, exceptée celle de sortie (et à peu près une fois sur deux, également celle d’entrée).
  - « C’est une daube dont tu me diras des nouvelles, expliqua Arianne en sortant un fait-tout du frigo. Elle le déposa sur la cuisinière. C’est encore meilleur si je le fais mijoter un peu. Ça ne t’ennuie pas si je prends un bain en attendant ? Je n’en ai pas pour longtemps. Pour patienter, tu n’as qu’à te servir un verre, là, dans le buffet. »
Arianne joignit aussitôt le geste à la parole en ouvrant les robinets de la baignoire et en chassant l’une après l’autre ses chaussures d’un coup de talon. D’un simple zip, le tailleur ne tarda pas à descendre le long de ses chevilles, bientôt rejoint par une boule formée du haut du tailleur et du chemisier.
   Mariette avait la main dans le buffet à la recherche d’un verre mais elle n’arrivait pas à détourner les yeux du spectacle qui s’offrait à moins de trois mètres d’elle. Jusqu’à aujourd’hui, le seul corps féminin qui lui faisait de l’effet était le sien. A son grand étonnement (mais en la matière, sa « Chose » avait fait preuve d’une grande ouverture d’esprit depuis le matin) celui d’Arianne ne la laissait pas indifférente. Son hôte lui tournait le dos. Mariette n’avait pas à affronter son regard pour savourer pleinement l’intimité de ce petit strip-tease personnel. L’agrafe du soutien-gorge ne résista pas à un geste d’habituée. Mariette se délectait quand son amant épuisait ses ardeurs à faire sauter le crochet. En se penchant en avant, Arianne ôta la dernière frontière qui la séparait de la nudité. En levant la jambe gauche pour entrer dans la baignoire, Arianne, qui se tenait maintenant de trois-quarts par rapport à son invitée, dévoila un bref instant une parcelle rose bonbon à la croisée de ses jambes. Le genre de friandise que Mariette aurait bien dégusté sans plus attendre.
  - « Je  te sers quelque chose ? »
   Sans ouvrir les yeux, plongée dans les délices d’une eau fumante parfumée au monoï,  Arianne répondit :
  - « La même chose que toi ».
   La « Chose » de Mariette aimait qu’on parlât d’elle. La même « Chose » avait dit Arianne... Elle ne croyait pas si bien dire.
   Sans s’encombrer des deux verres, Mariette s’approcha de la baignoire, se plaça derrière la tête de la sirène et plongea directement ses mains dans l’eau pour recouvrir les deux seins. Arianne garda les paupières closes et ouvrit légèrement la bouche comme pour prononcer un mot. A tâtons, elle ramassa l’éponge qui dormait sur le bord de la baignoire et la tendit à Mariette. Elle la prit et se déplaça sur le côté pour s’agenouiller à son aise. Tandis qu’elle lui caressait lentement la poitrine avec l’éponge, Arianne s’était un peu redressée et avait glissé une main entre ses cuisses. Elle s’activait, laissant le soin à Mariette de s’occuper de la partie émergée de l’iceberg, qui n’avait rien de glacial.
  - « Va m’attendre sur le lit », murmura Arianne.
  - « D’abord,  juste une petite trempette. La journée a déjà été mouvementée. »
   Mariette laissa tomber l’éponge dans l’eau, puis ses vêtements par terre et entreprit, accroupie dans baignoire, une petite toilette intime qui semblait fasciner Arianne.
  - « C’est bon, j’y vais mais ne tarde pas trop à me rejoindre. »
   Mariette se releva et alla s’allonger sur le lit après s’être furtivement essuyée avec une serviette éponge. Elle ferma les yeux pour mieux savourer l’attente. Elle entendit des clapotis, le froissement d’une serviette, un tiroir qui s’ouvre puis se ferme. Quelques longues minutes de silence, puis les pas d’Arianne approchèrent du lit. Le  premier contact fut une langue chaude forçant les lèvres de Mariette à s’ouvrir puis fouillant furieusement l’intérieur de sa bouche. Le baiser se prolongeait et s’attendrissait. Après avoir mordillé tendrement les lèvres de Mariette du bout des dents, Arianne posa un petit bisou sur la bouche accueillante. La langue repartit à l’attaque en s’attardant dans le cou offert avant de descendre pour s’arrêter sur le mamelon droit. Arianne  laissa courir sa langue dressée sur le corps de Mariette, traçant une ligne bien droite, du sternum jusqu’au bas du ventre. Puis plus rien. Arianne s’installait confortablement, à genoux devant le lit pour mieux s’assurer une position stratégique.
   Glissant une main sous chaque jambe de Mariette, elle lui fit plier les genoux puis les écarta. Les mains longèrent l’intérieur des cuisses pour venir épouser le dessous des fesses. Brutalement, sans prévenir, la langue s’introduisit dans le sexe ouvert de Mariette, provoquant un coup de reins de l’intéressée qui eut pour effet d’enfoncer encore plus profondément l’objet du désir.
   Arianne jouait au chat et à la souris avec sa langue, abandonnant sa proie pour mieux y revenir après avoir contourné, suçoté le petit gardien de ces lieux secrets. Mariette gémissait. Elle se tortillant sur le lit en prenant garde toutefois à ne pas se décrocher de l’hameçon.
Arianne releva la tête, la hochant de droite à gauche pour caresser le ventre de Mariette avec ses cheveux, puis se releva. Mariette gardait les yeux fermés mais ne put s’empêcher de les ouvrir, sous l’effet de la surprise, quand elle sentit le corps d’Arianne peser sur le sien tandis qu’un sexe d’homme la pénétra.
   Arianne, avant de rejoindre son amante, avait fixé autour de sa taille une ceinture qui n’avait rien de chaste. Un véritable truc de professionnelle qui ne devait guère être facile à installer. La rapidité avec laquelle Arianne l’avait enfilée (c’était le cas de dire puisque la ceinture en question possédait deux simulacres de pénis en érection. Le premier destiné à être introduit dans l’anus de l’utilisateur-trice. Le second, dressé en avant, était bien évidemment réservé au partenaire) démontrait qu’elle devait en « user » régulièrement.
Mariette regrettait un peu d’être « distraite » par cette présence inattendue en elle. Elle aurait préféré, pour sa première expérience exclusivement féminine, jouir uniquement des charmes et des talents de sa maîtresse. Mais le regret ne fut que très passager et  visiblement Arianne savait comment s’y prendre pour corser ses rapports sans pour autant faire mâle.
Mariette ne tarda pas non plus à saisir l’avantage de la situation. Elle n’avait aucunement besoin de contrôler son cavalier pour ne pas risquer de le voir arriver à ses fins avant qu’elle aussi franchisse les sommets. Le rôle de monture est rempli d’obstacles de ce genre. Quelques secondes de précipitation, une contraction de trop. Et pfuit... Les espoirs s’envolent.
   Là, Mariette savait qu’Arianne ne pouvait pas fléchir dans ses ardeurs et elle ne se gêna pas pour se laisser chevaucher jusqu’au bout de son plaisir et crier tout son soûl quand le moment fut venu. Un dernier coup de boutoir et Arianne, en sueur, se laissa rouler sur le côté avant de commencer à retirer son harnachement.
   Une délicieuse odeur de daube avait envahi l’appartement. Mariette avait grand-faim... Arianne aussi. Elle retira la ceinture, se pencha sous le lit pour prendre des mouchoirs en papier et deux petites fioles. Elle essuya consciencieusement l’objet qu’elle enduisit d’abord d’alcool puis d’huile d’amande douce.
  - « A ton tour, ma belle ! »
   Arianne lui tendit la ceinture. Mariette ouvrit de grands yeux, en découvrant le double emploi de l’engin et ne se sentit guère capable de s’en servir.
  - « Attends, je vais t’aider. »
   Arianne lui reprit la ceinture et fit lever Mariette. Elle s’installa derrière elle. Posant sa main sur la nuque, elle la fit se pencher et doucement lui écarta les fesses pour embrasser l’intérieur à pleine bouche et masser avec sa langue humide afin de faciliter la suite des événements. Laissant la jeune femme inclinée en avant, elle prit le phallus et le glissa avec précaution, tirant bien les deux fesses vers l’extérieur pour ouvrir le passage. Mariette prit une longue inspiration et grimaça deux ou trois fois tandis qu’Arianne bouclait la ceinture par-devant.
  - « Viens ! »
   Arianne s’était étendue sur le lit, dans la même position où Mariette venait de subir ses assauts.
   S’aidant de la main gauche, Mariette guida son nouveau sexe vers son objectif. D’abord en appui tendu sur ses deux bras, elle entama quelques mouvements de reins mais son inexpérience l’obligea à s’y reprendre à plusieurs fois. Les retours en arrière un peu trop vifs avaient tendance à faire jaillir l’objet hors de sa cachette. Mariette apprenait vite et elle réussit à contrôler ses va et vient. Se mettre ainsi dans la peau d’un homme n’était pas pour lui déplaire. Même si elle trouvait ça un peu fatigant.
   Elle comprenait également l’intérêt de l’hôte qu’elle accueillait en elle. Sans lui, elle se serait vite ennuyée. Ainsi complice du plaisir de sa partenaire, elle partageait pleinement la situation. Arianne était déchaînée. Elle se tordait dans tous les sens à chaque fois que le sexe artificiel s’enfonçait jusqu’à la garde, accompagnant les mouvements avec son bassin.       A bout de force, Mariette pesait maintenant de tout son poids sur le corps d’Arianne, poitrine contre poitrine, tout en continuant à accélérer le rythme de ses pénétrations. Arianne hurla, inquiétant quelque peu Mariette qui se demandait si elle devait s’arrêter ou non. Puis Marianne se raidit soudain et se relâcha définitivement pour rester immobile, marquant la fin de l’action.
   Il était l’heure de passer à table. Et elles eurent même le temps de prendre le café avant de rejoindre le bureau.


Samedi 12 août 6 12 /08 /Août 23:54
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Chapitre 5


   Mariette était en retard. Pourtant, elle avait la tête (et le reste) ailleurs. Elle reprit sa marche jusqu’à son lieu de travail, ne se souciant guère de trouver une excuse valable mais se demandant plutôt comment elle finirait sa journée si la « Chose » continuait à faire des siennes. Chaque fois qu’elle croisait un homme, elle le voyait entièrement nu, le sexe en érection, prêt à l’emploi. Mariette avait toujours eu un sixième sens pour imaginer le cinquième membre.
   Sa « Chose » lui chantait à l’oreille la chanson de Gainsbourg « Annie aime les sucettes ». A chaque pas,  le frottement l’une contre l’autre de ses cuisses humides (elle n’avait pas remis sa culotte) faisait remonter en elle une chaleur bienfaisante. C’est donc très logiquement, par deux fois avant d’arriver à destination, qu’elle dut s’appuyer contre un mur, le temps de laisser passer un léger « bien-aise » passager.
   La matinée de travail débutait en principe à 10 heures (il était 11 h 30) et n’était guère surchargée. Comme d’habitude, les habitués du Minitel rose étaient des couche-tard. Quitte à mettre en pratique téléphonique leurs fantasmes, ils préféraient le faire à tarif réduit. Ce n’était généralement que vers 17 heures que les appels commençaient à s’accélérer.
   Mariette travaillait une semaine, de 10 heures à 19 heures (avec une heure de pause à 13 heures) et la suivante, de 20 heures à 4 heures du matin. Son employeur estimait qu’ensuite les derniers poivrots ne méritaient pas « ses » filles et que pour les autres, SOS Amitié pouvait très bien prendre le relais.
Personne ne s’aperçut que Mariette était en retard. Comme ses collègues, elle passa le reste de la matinée, le nez dans son « cahier de bord » pour se remettre en mémoire les fidèles clients. Elle y consignait leurs petites habitudes, leurs points forts (généralement situés au même endroit pour tous) afin, comme disait le patron, de « tenir son rôle au mieux ».
   Son premier client, « SPHYNX », datait de l’an dernier mais il  arrivait encore aujourd’hui à Mariette de le croiser par hasard sur son écran. Aucun problème de se souvenir que, pour lui, elle était « MINOU ». Pour « PIERROT », encore plus facile. Elle était tout naturellement « COLOMBINE ». « JULIETTE », pour « ROMEO ». « DRACULERA », pour « GROS DRAGON ». « CHATTE BEANTE », pour « GROS DEGUEULASSE ». « ULLA », pour toute une série de clients de passage car elle préférait trouver ensuite un pseudonyme bien en accord avec son vis à vis (souvent vice à vice) quand celui-ci décidait de fidéliser ses services. C’était beaucoup plus pratique pour s’en souvenir et cela apportait au client une petite touche personnelle qu’il appréciait toujours. Ça, c’était pour le Minitel rose.
   Pour le téléphone (également rose), c’était beaucoup plus facile. Pas besoin de prendre des notes. Elle laissait sa « Chose » raconter des histoires. Ses interlocuteurs n’avaient guère utilité de fixer les images, qui leur venaient en tête, avec un prénom ou une appellation plus ou moins contrôlée. Sa « Chose » était suffisamment explicite dans ses propos. Parfois un peu trop. Si bien que les coups de fil ne duraient pas assez longtemps au goût de son employeur.
   Mariette avait également un second cahier sur lequel elle notait scrupuleusement les noms et les adresses (ou les numéros de téléphone, ce qui revenait au même, après une petite recherche) de certains correspondants. Ceux qui, faute d’obtenir les coordonnées de Mariette, inscrivaient les leurs sur l’écran, des fois que, on sait jamais... Ceux-là ne tardaient pas à recevoir chez eux (sous pli discret) quelque documentation suggestive comme celle dans laquelle Mariette avait déniché son Johnny fétiche.
   Ce fichier-clients particulier et confidentiel permettait aussi d’envoyer aux intéressés un autre genre de littérature. Toutes les employées avaient dans un tiroir des séries de photographies soigneusement rangées dans des chemises de couleur. Avec chaque dossier on trouvait des photos évocatrices d’une demoiselle ouverte (dans tous les sens du terme) à toute proposition. Elles étaient épinglées à une lettre toute prête, destinée à être envoyée avec son « illustration ». En échange d’un chèque ou d’un billet de cinquante francs, les lecteurs avertis obtenaient le droit de recevoir la lettre et la photo suivantes, classées pour aller crescendo dans l’art (et souvent le cochon) de la description anatomique. Ce genre de missive marchait bien mais Mariette, malgré la promesse d’un fort avantage pécuniaire, avait refusé de poser pour ces correspondances. Elle préférait mettre son talent en la matière à la rédaction des lettres et réservait ses charmes physiques à des protagonistes plus concrets. Elle décrivait des scènes comme celles qu’elle venait de vivre aujourd’hui, ajoutant quelques détails croustillants (pour faire craquer) que sa « Chose » ne manquait pas de lui souffler dans le creux de l’oreille.
   « Quelle imagination vous avez ! », lui avait un jour lancé son patron, sans aucune arrière pensée car il était toujours très boulot-boulot.


Vendredi 11 août 5 11 /08 /Août 22:42
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De l'art ou du cochon ? Eternelle question dès qu'un dessin ou une peinture prend position et met en scène ce que les moins de 18 ans doivent ignorer et que leurs aînés de trois ans étaient supposés ignorer avant 1974. Cette photo de Lui, prise par Elle et retouchée par IZ, alias Janus, alias Erotismus (hélas, son blog a explosé en plein vol malgré des débuts prometteurs) est une oeuvre, dans le sens premier du terme. Mais la photo du sexe dressé qui lui a servi de support était-elle aussi une oeuvre ou juste un pauvre cliché pornographique ?

En matière de pornographie, il est plus facile de faire passer un message artistique avec une peinture, un dessin plutôt qu'une photographie. Ecrire avec la lumière est trop cru pour des yeux qui ne peuvent plus détacher (ni détâcher) le regard de la "chose" et font bien malgré eux abstraction de l'imaginaire.


Vendredi 11 août 5 11 /08 /Août 09:24
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L'amour en noir et blanc
Absences et retrouvailles
Rythment la gouaille
D'un Paco vif et élégant

Des mots sensitifs, puissants
A faire bander un évêque
Un corps épanoui, appétissant
Ninou, la muse intrinsèque

Ninou et Paco se répondent
S'attirent, se retrouvent
Deux aimants de ce monde
Deux amants qui s'approuvent


Jeudi 10 août 4 10 /08 /Août 23:47
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D'ici et d'ailleurs

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Souvent, quelque fois, peut-être, vous pourrez toujours me croiser sur Twitter, en cent quarante caractères car je n'en manque jamais.

 

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