Si l'on
causait sodomie, en alexandrins
Deux minutes d'arrêt avant le prochain train
Il fut un temps lointain où être sodomite
Pouvait vous conduire à brûler sur le bûcher
Les plus malins pouvaient toujours se palucher
rêvant secrètement à l'interdit coït
Toutefois, parlons plutôt des jours d'aujourd'hui
Fleurissent les sites macro-gynécologiques
Où les trous du cul et cela est bien logique
Puisent leur inspiration dans tous les conduits
Il devient délicat de vanter les mérites
Qui consistent à glisser tout doucement sa bite
Dans une grotte délicieusement étroite
Je pousse, tu te relâches et enfin tout s'emboîte
Te prendre ainsi, mon tendre, mon éternel amour
Ce n'est pas te dominer de mes mâles atours
Juste me fondre en toi avec la violence
D'une jouissance absolue, dévouée, intense
Par devant, par derrière
Quand frémit ton derrière
Prends garde à tes arrières
J'arrive et j'en suis fier
Mercredi 2 août
3
02
/08
/Août
22:31
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Publié dans : Alexandrins
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