Tu es nue, étendue sur ma couche
Un souffle de vapeur berce ta bouche
Entre tes doigts grille une cigarette
Indécence, incandescence discrète
Des volutes volettent dans tes cheveux
En fumée s'évanouissent mes aveux
Sur ton cul, je consigne mon épitaphe
J'ai des bouffées d'amour, tu veux un taf ?
Tu n'en as jamais assez
Passé le premier essai
Au septième ciel te hisser
Ton printemps exhausser
En jouir avec succès
Je vais me hâter
D'attendre l'été
La poésie érotique-tac tic-tac
Me secoue comme un tic-tac tic-tac
Ce n'est pas très pratique-tac tic-tac
Baisons donc romantiques-tac tic-tac
Tu me montres ton cul
Et j'ai l'heur de te plaire
Le temps sera vaincu
Pour vous
conter fleurette
Rien ne vaut la levrette
Belle, soumise, soubrette
Je vous sens toute prête
Je compte sur un
soixante-neuf
Pour remettre du sang neuf
Je vais lui faire la teuf
Tandis que s'entrecroisent nos trois bouches
Ce sont nos trois corps qui s'entretouchent
Nos deux sexes tronent dans tes deux mains
Sceptres vigoureux brandis sans lendemains
Contre nous tu te presses
Tes seins plein d'arrogance
pointent sous nos caresses
Et bandent avec élégance
De ton regard chatouille
Tu joues et nous souris
Nous, pauvres fripouilles
Tels nous voici épris
Qui croyaient prendre
Mais pour attendre
Tu ne perdras rien
Dans notre canevas
Ton tour s'en va
Ton tour s'en vient
Comme une envie d’élite qui t'habite
Comme une profonde addiction aux sillons
Tu es éternellement en mission
Lorsque tes hormones s'agitent
Petits mots qui couinent
Entre tes cuisses de gouine
Fantasmes qui mâle-touchent
Quand s’entrouvre ta bouche
Tes seins d'albâtre
Chassent le bellâtre
Et la belle biche
Elle aussi s'en entiche
Tes yeux de braise verte
Laissent la porte ouverte
A tous et toutes celles
Damoiseaux et damoiselles
Qui dans ton sourire
Liront leur avenir
Vénus à deux faces
Diane des grands espaces
Tu jouis des deux avec élégance
Entre les deux ton corps balance
Il n'y a point insulte
Ni affront
Quand je vous mets la main au culte
Ou baise votre front
N'y voyez pas injure
Ni blasphème
Quand je jouis, il arrive que je jure
A l'exrême
N'en prenez pas ombrage
Ni vexation
Mais je choisis souvent pour gage
La fellation
Elle hésite, belle Sainte-Nitouche
Sous ton regard, elle plie, tangue
Et dit oui, à peine tu l’attouches
Tes doigts parlent, la haranguent
Elle te déguste à pleine bouche
Tu lapes son yin, bois son yang
Elle s’épanouit, se défarouche
Sous les assauts durs de ta langue
Vrombit comme ailes de mouche
Ton orgasme sonne son bigbang
Et toutes deux en cette couche
Vous gisez repues, exsangues
Dans ton bain à bulles
En guise de préambule
Tu m'exposes avec adresse
Tes admirables fesses
Deux îles flottantes
A marée montante
Qui m'attendent solidaires
En naufragée volontaire
Allongée sur le ventre, les jambes légèrement écartées, un vent fripon venu de l'océan la transporte au loin.
- Avec une vue comme celle-là, le soleil va avoir du mal à se coucher.
- Tu parles de quoi ?
- Rien, je pensais tout haut.
- Tu penses à moi ?
- Oui...
Souvent, quelque fois, peut-être, vous pourrez toujours nous croiser sur Twitter, en cent quarante caractères car nous n'en manquons jamais.
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Sur Tumblr, nous avons un compte pour illustrer les tweets de @erotictac avec des photos (de caractères) empruntées de-ci, de-là sur Internet.
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Nous avons un autre compte tumblr, cette fois-ci réservé aux nouvelles érotiques.
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